Le ministre de l'Agriculture Pierre Paradis, s’est réjoui, aujourd’hui, de voir le Nouveau-Brunswick se joindre au Québec, à l'Ontario et à la Nouvelle-Écosse pour exiger du gouvernement fédéral de protéger le système de la gestion de l'offre. Pour le ministre Paradis, c’est le signal que le mouvement national à la défense des entrepreneurs agricoles est en marche.
« Le 20 mai dernier, le ministre de l'Agriculture de la Nouvelle-Écosse a fait parvenir une lettre au ministre fédéral de l'Agriculture pour lui demander de maintenir l'intégrité du système de gestion de l'offre et de prendre une position claire sur le sujet. Maintenant, c'est au tour du ministre de l'Agriculture du Nouveau-Brunswick de s'adresser par écrit au ministre fédéral pour l'inviter à sauvegarder la gestion de l'offre. Le mouvement national à la défense des entrepreneurs agricoles continue de progresser », a déclaré M. Paradis qui utilise, on le notera, le terme d’entrepreneur plutôt que producteur, pour fort probablement souligner la force économique de la section agricole sous gestion de l’offre.
Avec son homologue de l'Ontario, M. Paradis a fait parvenir une lettre conjointe au ministre fédéral de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, M. Gerry Ritz, au début du mois de mai, lui demandant de s'assurer que l'accord de Partenariat Transpacifique (PTP) se négocie dans le meilleur intérêt de leurs provinces, tout en maintenant dans son intégrité le système de gestion de l'offre. Depuis le nombre de provinces qui s’associe à cette démarche ne fait que grossir.
Suite au mouvement initié par le ministre Paradis pour sauver la gestion de l’offre, une cohorte de partenaires dont des représentants d'Agropur, de La Coop fédérée et de la Coalition GO5 ont organisé lundi dernier, un point de presse pour demander encore une fois au gouvernement fédéral de préserver intégralement la gestion de l'offre dans les négociations du PTP actuellement en cours. « La gestion de l'offre est le système le plus juste pour les producteurs, les transformateurs et les consommateurs. Nous n'avons pas les moyens de nous en priver. Il importe de mobiliser les entrepreneurs agricoles et de rallier les provinces en faveur du maintien intégral du système de la gestion de l'offre. Il est essentiel de convaincre le gouvernement du Canada qu'il en va de son propre intérêt. Nos entrepreneurs agricoles sont des travailleurs acharnés et ils peuvent être fiers de leur contribution à notre société, à notre économie et à notre sécurité alimentaire », a affirmé M. Pierre Paradis.