Suite à la démission la semaine passée de Diane Vincent à la présidence du conseil d’administration de la Financière agricole du Québec (FADQ), La Vie agricole a rejoint le ministre Pierre Paradis pour avoir son impression sur ce départ soudain. Nous tenions, suite à un article de la Terre de chez nous, mettant en doute la marge de manœuvre dont disposerait la société d’État, à avoir l’avis du ministre de l’agriculture sur ce sujet.
Pierre Paradis tient à souligner le grand professionnalisme de Mme Vincent et a tenu a réitéré l’importance de l’autonomie dont doit disposer la Financière agricole dans son fonctionnement, selon ce qu’il nous a déclaré: « J’ai été avisé préalablement de la démission de madame Vincent, puisqu’elle avait logé un appel de courtoisie à mon cabinet. Je salue la grande compétence de madame Vincent au poste de présidente du conseil d’administration, de même que son professionnalisme. Elle a été une administratrice indépendante dévouée. Bénévole, elle n’a pas calculé son temps pour se consacrer à la saine gestion de la Financière agricole. Le conseil d’administration a eu et continue d’avoir la pleine marge de manœuvre pour réaliser sa mission, et ce, en tout respect des règles prévues à la Loi sur la gouvernance des sociétés d’état. »
La publication La Terre de Chez Nous, quant à elle, laisse présager sur son site internet que les nouvelles présences au conseil d’administration de la Financière agricole, de Martin Cartier (fils de Jacques Cartier, président du Conseil des entrepreneurs agricoles) et de Fernand Archambault, sous-ministre et ami fidèle du ministre Paradis, pourraient être la cause du départ de Mme Vincent.