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“On ne peut pas jouer au clown en permanence“

M. André Labonté, président de l’Association des expositions agricoles du Québec ( AEAQ ) nous a déclaré en lien avec les souhaits de l’opposition officielle de la Ville de Québec pour un retour des jugements d’animaux dans la Capitale nationale l’an prochain, qu’on ne peut pas jouer tout le temps avec le feu :“ On ne peut pas jouer au clown en permanence“, dit-il

“ Quand Québec a arrêté les jugements d’animaux, on l’a su à la dernière minute. Là, il faudrait que la ville s’engage à long terme pour bien plus qu’une saison ou deux. Moi je pense que c’est un peu envoyé en l’air pour le moment.“ Il confirme comme Christian Pons, directeur général de l’Exposition provinciale de Montmagny, que d’autres expositions pourraient être intéressées. Quand nous évoquons Ste-Hyacinthe, il confirme que cette exposition qui vient de lancer le Suprême laitier en novembre, quinze jours avant la Royale de Toronto, serait une solution pour miser sur de l’acquis.

Le problème est dans le financement des associations

M.Labonté réitère, comme La Vie agricole l’avait démontré il y a quelques mois, lors d’une entrevue avec Christian Pons, que le vrai problème est ailleurs. Il serait dans le financement des associations de races, qui au final, ne jouent pas leur rôle comme il faut en partenariat avec les expositions agricoles.

Pas d’argent pour les expos !

“ Les associations devront se poser la question à savoir si elles ont fait leur devoir. Leur rôle est aussi de faire les concours. Il y a une prise de conscience à prendre. Ce n’est pas normal que ce soit toujours les expositions qui mettent beaucoup d’argent sur la table pour attirer les éleveurs quand ce sont leurs associations qui sont financées par le MAPAQ. Le fond du problème est là mais il a été caché par l’histoire des factures dans l’entrevue que vous aviez faite avec Christian Pons“ dit-il.

Et il ajoute : “ Comment se fait-il qu’une association qui touche de 250 000 $ annuel ne participe pas à des expositions. Si elle a juste les moyens de payer un directeur général et de la papeterie, il y a un problème.“

“ Toutefois il y a une rencontre prévue en septembre entres les expositions et les associations et les nouvelles directives du MAPAQ semblent encourageantes. “ conclut-il.

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