Le ministre Pierre Paradis sera le 8 février en soirée avec les producteurs membres du Conseil des entrepreneurs agricoles (CEA), un mouvement agricole qui milite véhément pour le pluralisme syndical, lors de leur assemblée générale annuelle à Beloeil à l’hôtel Rive-gauche
Jacques Cartier, président du CEA, nous a confié être fier d’accueillir le ministre de l’agriculture du Québec lors son assemblée générale annuelle. Il y voit un signe d’intérêt pour les causes qu’il défend pour le monde agricole, entre autre, l’ouverture syndicale à plusieurs structures de représentation.
Jacques Cartier nous a rappelé vendredi qu’il ne critique pas l’existence de l’UPA et qu’il trouve justifié de payer des cotisations pour être représenté mais déplore le rôle joué par l’UPA qui ne serait pas en adéquation avec les besoins des agriculteurs entrepreneurs. Il déplore non pas le financement de l’UPA mais plutôt “son contrôle de l’information et sa ramification dans tous les ministères où l’organisation joue d’influence“, dit-il, ce qui ne correspondrait pas au besoin du terrain.