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Pout,Pout,Pout…

Adrien Pouliot, président du parti conservateur du Québec a lui aussi son avis sur la vente du Groupe St-Hubert. Voici quelques extraits de sa chronique parue le 3 avril dernier dans Huffington Post : “Sans surprise, nos deux «nationaleux» économiques en chef, le couple Pierre Karl Péladeau et François Legault, ont déchiré leur chemise et réclamé l'intervention de l'État pour bloquer la vente des actions du Groupe St-Hubert à Cara, qui exploite quelques-unes des marques de restaurants hautement reconnus au pays, dont Swiss Chalet, Kelsey's et Harvey's. La «fleuronnite» aiguë frappe encore à l'Assemblée nationale!“

“(…)Jean-Pierre Léger a pourtant expliqué que cette transaction assurait la pérennité de l'entreprise. M. Léger a affirmé en entrevue que le modèle québécois, si ardemment défendu par tous les partis politiques représentés à l'Assemblée nationale, abaissait le revenu disponible des Québécois au plus bas niveau au Canada, leur laissant peu d'argent pour fréquenter ses restaurants. C'est cette inquiétude, entre autres, qui l'a poussé dans les bras de Cara.“

“L'approche nationaliste de MM. Legault et Péladeau voulant isoler le Québec sous un dôme de verre ne fera que faire fuir les capitaux et les entrepreneurs. Qui voudra investir au Québec, prendre des risques, travailler d'arrache-pied pour se faire dire, après avoir monté une affaire avec succès, que c'est l'État qui allait décider à qui cet entrepreneur pourrait vendre ses actions?“

“(…) On peut espérer une pareille croissance chez St-Hubert. Le réseau de restaurants de Cara offre un débouché pour les produits (sauces, salades et autres) fabriqués par près de 500 employés à Blainville et Boisbriand, ce qui pourrait générer des revenus de plus de 100 millions de $ additionnels à cette entreprise mature coincée au Québec. Les fournisseurs ont aussi une belle opportunité. Pensons aux producteurs de poulet comme la Coopérative Exceldor de Lévis, Olymer Flamingo de Saint-Hyacinthe ou les cultivateurs de choux à travers le Québec.“

“(…)Les collectivistes québécois ont le «nous» facile. Faut-il rappeler que Groupe St-Hubert n'est pas le fleuron des Québécois, mais le fleuron d'un Québécois, qui a investi et travaillé fort et qui mérite ce succès extraordinaire?

Avant de discuter d'intervention de l'État dans les affaires de St-Hubert, MM. Legault et Péladeau devraient goûter à leur propre médecine en allant manger une poitrine de poulet dans la cafétéria d'un hôpital public… On verra ensuite.“

Crédit Photo: Journal de Montréal

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