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“Le président de l’UPA doit partir“ dit Cartier

“L’échec monumental de la stratégie du président de l’UPA, qui a demandé publiquement la tête du ministre québécois de l’Agriculture Pierre Paradis la semaine dernière, ne lui laisse maintenant qu’un seul choix : celui de quitter la présidence de l’Union“ a déclaré Jacques Cartier, président du Conseil des entrepreneurs agricoles à La Vie agricole aujourd’hui.

Et il ajoute avec force : “Il en va non seulement d’une question d’honneur et de respect, mais il s’agit de la seule avenue envisageable si le président de l’UPA croit encore à l’avenir de l’agriculture du Québec et à celui de nos familles agricoles. En effet, ses attaques déplacées nuisent à la crédibilité des producteurs. Elles ont fortement affaibli le pouvoir de négociation et d’intervention du ministre à l’échelle canadienne et internationale où se déroulent actuellement des négociations déterminantes pour l’avenir de nos entreprises agricoles.“

Pour Jacques Cartier la situation actuelle est donc encore plus dommageable pour les fermes avec la présence de Marcel Groleau à la tête de L’UPA.“ Des dossiers importants comme la gestion de l’offre et le contrôle des importations, la sécurité des revenus ou encore l’aide à notre relève s’en trouvent grandement perdants !“, dit-il.

Les carottes sont-elles cuites pour Groleau ?

“Quand le président du syndicat agricole unique accrédité devant représenter l’ensemble des agriculteurs québécois fait la démonstration qu’il n’a aucune volonté de travailler avec le ministre de l’Agriculture et avec le gouvernement en place, il doit partir.Il en va de l’intérêt suprême des producteurs agricoles qui méritent de bénéficier d’un meilleur appui du gouvernement; un appui et un partenariat gagnant que le président actuel ne pourra obtenir.Aucune solution durable pour l’avenir de nos entreprises ne pourra émerger des attaques personnelles faites par le président de l’UPA. Elles nuisent à la noblesse de l’agriculture face aux consommateurs québécois et contribuent plutôt à nous isoler encore davantage. Même la divergence d’opinions ne peut justifier de tels excès“, précise-t-il.

“Voilà pourquoi le président de l’UPA doit reconnaître qu’il s’est placé dans un cul-de-sac, en plus de placer le ministre et l’ensemble des producteurs agricoles dans une position difficile. Il ne peut s’en dégager qu’en démissionnant de la présidence de l’Union“, conclut Jacques Cartier.

 

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