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La Vie agricole emmène ses débats sur les ondes d’Énergie 98,9 FM

Yan Turmine, notre maintenant célèbre chroniqueur, était en onde le 29 août dernier pour expliquer dans la populaire émission de Stéphane Gendron, Commission Gendron sur Énergie 98,9 FM, à monsieur et madame Tout le monde la problématique du lait diafiltré. Plus tôt cet été, c’était l’éditeur de La Vie agricole, Yannick Patelli qui était présent à cette émission pour présenter le dossier spécial du mois dernier publié dans notre journal : Les musulmans, l’Islam et notre agriculture.

Lors de son passage à la radio avec Stéphane Gendron, Yan Turmine a expliqué ce qui différencie la production au Canada versus la production chez nos voisins du sud, notamment concernant  les hormones de croissance, la médicamentation et les conditions de travail esclavagistes sur les exploitations agricoles américaines. Concernant les douanes canadiennes “gruyère“, Yan Turmine a déclaré : “Trudeau si c’est lui le patron des douaniers, il n’a qu’à leur dire quoi faire et ce sera réglé par une loi rapidement!“. Pour Yan Turmine le problème réside dans le fait qu’on accepte que le prix payé pour plusieurs classes de lait soit fixé sur le prix mondial.

“ Personne ne nous défend“, Louis Hébert

Suite au dossier: Le lait dans tous ses états, un producteur de la région de Coaticook, Louis Hébert, nous a rejoint pour contester la chronique publiée par La Vie agricole et signée par Sylvain Charlebois. “ M. Charlebois est un faux chercheur. Il a eu ses diplômes où lui ? Il parle d’une augmentation de 6 à 7 $ l’hectolitre mais il ne parle pas des baisses dans le passé. Sait-il que le prix du lait est plus bas qu’en 2014 ?  Ça me déçoit de voir des chroniques comme ça dans La Vie agricole car vous faites une bonne job !“

Les solutions ?

“ Je ne suis pas très optimiste. Ça pourrait se régler en 10 minutes. Avant le problème existait avec les conservateurs. Les libéraux sont là et c’est pas mieux. Pour moi, c’est parce que l’industrie a les moyens de mettre de l’argent dans les partis politiques mais pas les producteurs. La Gestion de l’offre ne fait plus la job ! Elle est détruite par les quantités de classes de lait. L’industrie paye la matière première en fonction de ce qu’elle vend. Ça ne peut pas marcher et personne ne nous défend!“ de conclure le producteur laitier Louis Hébert

 

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