Malgré l’appel de la FNSEA ( principal syndicat agricole français) à arrêter les actions, certains mouvements locaux prennent racine et plusieurs éleveurs continuent leurs manifestations outre-Atlantique selon ce que publiait France agricole hier. En France, comme ici, syndicat et base n’ont pas forcément la même lecture des problématiques.
Le mercredi 31 août, au lendemain de l’accord entre Lactalis et les organisations de producteurs (OP), la pression n’est pas redescendue chez tous les éleveurs laitiers. Des mouvements de contestation continuent, de dire France Agricole
“Un camion du groupe fromager Bel transportant du lait a été attaqué avant-hier mardi vers 14h30 dans le Maine-et-Loire par sept personnes en cagoule, ont informé les gendarmes“ peut-on lire sur le site de France Agricole. Les individus ont dégonflé les pneus et déversé le chargement de 5 000 litres de lait sur la chaussée précise-t-on. L’événement serait intervenu près de deux heures après l’accord conclu avec Lactalis. D’autres échafourrées sont survenues en Dordogne plus au sud où des éleveurs ont inscrit leurs revendications à même la route. En Auvergne des syndicats locaux envisagent d’autres actions contre Lactalis.
Syndicats de base moins virulents au Québec qu'en France
La base au Québec, très active sur les réseaux sociaux pour contester elle aussi la situation qui se dégrade sur leurs exploitations, reste encore très silencieuse et respectueuse des autorités syndicales sur le terrain.