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Les producteurs qui parlent seraient menacés?

 

Suite à l’article de La Vie agricole qui réfère à une coalition de transformateurs de partout dans le monde qui souhaite la mise à mort de la gestion de l’offre canadienne dans le secteur du lait et qui envisage de dénoncer les pratiques de celle-ci auprès de l’OMC et auprès de toutes les instances en charge des traités internationaux, La Vie agricole a déjà reçu plusieurs réactions. 

 

Du lait US qui transige par les frontières indiennes ?

Une source anonyme rappelle que ce ne sont pas les pays qui sont contre les producteurs de lait mais les transformateurs qui veulent faire tomber les quotas. La source identifie également dans les échanges avec La Vie agricole les personnes en Ontario qui géreraient toutes les entrées illégales de produits laitiers pour tous les transformateurs par la frontière des Indiens à Cornwall, précise-t-elle. Ce producteur précise que c’est extrêmement dangereux de sortir des faits sur ce sujet, car des producteurs qui s’y sont risqués ont été menacés, dit-il. Pour ce producteur, qu’en Peter Gould dit que le diafiltré “n’a pas d’impact sur notre prix“, c’est parce qu’il rentre du lait cru au Canada.

Roméo Bouchard réclame une réforme de la gestion de la gestion de l’offre et un plan de rachat  des quotas !

Pour Roméo Bouchard, la lecture du texte produit par DairyReporter et repris en partie par La Vie agricole n’a pas été une surprise : “C'est ce que je disais dans mon récent commentaire“, nous écrit-il.

“La pression s'accentue clairement contre la gestion de l'offre chez nous. Ça commence à presser d'envisager des plans B : une réforme de la gestion de la gestion de l'offre, une réorientation des productions concernées, un plan de rachat des quotas, enfin, tout est à repenser“, précise-t-il..

Et il ajoute : “Récemment, M. Groleau n'a pas l'air de s'inquiéter du fait que notre production locale ne cesse de diminuer (80% d'importation) et notre production pour l'exportation d'augmenter (pratiquement autant selon ses dires). Comment peut-il ensuite réclamer une politique agricole axée sur la souveraineté alimentaire (comprise bien sûr comme autosuffisance alimentaire et non comme agriculture de proximité) ?  Décidément, le dogme de la conquête des marchés, hérité des années 90, continue à faire des dommages et à semer la confusion“.

 

 

 

 

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