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« Pourquoi le ministre Paradis est-il si lent?» dit Sylvie D’Amours

La députée de Mirabel et porte-parole en matière d’agriculture, de pêcherie et d’alimentation, Sylvie D’Amours, se demande ce qui se passe avec le ministre Paradis et lui demande de passer à une vitesse supérieure pour suivre le rythme des producteurs agricoles québécois selon un communiqué envoyé aujourd’hui par la Coalition Avenir Québec (CAQ)

« Dans le dossier de l’accaparement des terres, nous étions censés obtenir un rapport avant le 31 octobre. Nous attendons toujours. Dans le dossier des taxes foncières, les producteurs attendent toujours, avec inquiétude, des précisions sur sa réforme entrant en vigueur le 1er janvier prochain. Dans le dossier de l’ITA de La Pocatière, la communauté attend que le ministre réalise sa promesse d’il y a 8 mois de venir les rencontrer, sans parler de l’absence de réponse du ministre Paradis sur la question de l’avenir de l’institution. Finalement, l’association des producteurs de maïs de Neuville ne comprend pas pourquoi l’approbation de leur indication géographique protégée (IGP) n’est toujours pas approuvée. La file d’attente commence à se faire longue! » affirme la députée de Mirabel.

Sur ces questions, la porte-parole de la Coalition Avenir Québec est passée à l’action à l’Assemblée nationale en interpellant le ministre Paradis via quatre questions écrites sur ces thématiques respectives : «Si nous voulons rattraper l’Ontario, développer l’agroalimentaire québécois et maximiser le potentiel de nos entrepreneurs agricoles, nous devons avoir un ministre qui suit la cadence, qui agit et qui ne laisse pas les producteurs poireauter. Visiblement, ce n’est pas ce qui se passe actuellement ».

« Je me joins donc aux efforts des différents groupes de producteurs agricoles qui demandent des comptes au ministre Paradis sur plusieurs enjeux. Pourquoi est-il si lent? C’est dommage, mais la question se pose! Laisser dans l’incertitude les producteurs de Neuville et la communauté de La Pocatière n’aide en rien l’avenir de l’agriculture au Québec » poursuit la députée de Mirabel.

Depuis plusieurs mois, Sylvie D’Amours dit marteler sur plusieurs tribunes que les producteurs agricoles doivent avoir une plus grande stabilité pour se développer, un leadership assuré par le gouvernement et une aide suffisante pour exercer un effet de levier sur les exploitations agroalimentaires.  Pour la députée, l’économie agricole a beaucoup à apporter à l’économie du Québec, mais cela ne peut se faire sans un ministre de l’Agriculture qui suit la cadence de l’industrie.

 

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