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Les modifications apportées au Programme des travailleurs étrangers temporaires aideront à réduire les pénuries de main-d’œuvre sur les fermes

La Fédération canadienne de l'agriculture (FCA) s’est réjouit de l'annonce du gouvernement fédéral qui déclare que la règle de la période cumulative qui limitait à quatre ans la période de travail des travailleurs étrangers temporaires au Canada et qui les empêchait de revenir travailler au Canada pendant les quatre années suivantes ne s'appliquera plus à ces travailleurs.

 

Durant des entretiens récents avec des représentants gouvernementaux, la FCA s'était dite préoccupée par le fait que cette règle avait causé des difficultés inutiles pour les employeurs qui avaient déjà du mal à trouver la main-d'œuvre nécessaire. Cette règle a limité le bassin des travailleurs expérimentés disponibles et a occasionné d'importants coûts à cause du besoin d'entraîner d'autres travailleurs, tout en réduisant la productivité. De plus, elle a limité les possibilités pour les travailleurs étrangers temporaires d'obtenir la résidence permanente. La FCA maintient que l'augmentation des voies vers la résidence permanente est une composante essentielle de toute stratégie à long terme visant à réduire les pénuries de main-d'œuvre dans le secteur de l'agriculture au Canada.

 

« L'intervention rapide du gouvernement dans ce dossier est un pas en avant crucial, et la FCA a hâte de collaborer avec le gouvernement et avec les partenaires dans l'industrie au cours des prochains mois afin d'apporter une série plus complète de changements utiles au Programme des travailleurs étrangers temporaires et afin d'étendre les programmes liés au marché du travail », a déclaré le président de la FCA, Ron Bonnett.

L'élimination de la règle de la période cumulative était l'une de plusieurs recommandations que la FCA a soumises au Comité des ressources humaines de la Chambre des communes plus tôt cette année.

À la lumière des résultats de la recherche menée par le Conseil canadien des ressources humaines en agriculture selon lesquels il y a près de 60 000 postes vacants rien que dans l'agriculture primaire – un nombre qui est censé passer à 114 000 d'ici 2025 – ces changements sont perçus comme une mesure positive et importante qui se traduira par un changement significatif.

Les problèmes de main-d'œuvre en agriculture continuent de coûter approximativement 1,5 milliard de dollars à l'industrie en ventes perdues chaque année. Les groupes agricoles tiennent à rappeler que cette question aux facettes multiples nécessite une approche stratégique à long terme qui inclut :

-un meilleur engagement avec les groupes qui sont sous-représentés dans la main-d'œuvre agricole au Canada;
-des modifications à la politique d'immigration du Canada;
-des moyens pour faire en sorte que les programmes de formation répondent davantage aux besoins des entreprises agricoles et à la nécessité d'offrir de la formation en cours d'emploi.

 

 

 

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