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Une mission pour Pronovost et Bégin en 2017: créer le débat !

En décembre dernier, dans le cadre d’une émission radio à CIQI/CHOX FM, animée par Michel Cloutier et diffusée sur la Côte-du-Sud, sur la Côte-de-Beaupré, dans Charlevoix et dans le Bas-du-Fleuve,Simon Bégin et Jean Pronovost, respectivement porte-parole et président de l’Institut Jean-Garon, ont fait état de l’importance de créer le débat dans le monde agricole en 2017.

 

Le Rapport Pronovost reste sans réponses

Jean Pronovost est d’abord revenu sur son rapport présenté en 2008 au gouvernement : « Les principales recommandations de mon rapport de 2006-2008 restent sans réponses des gouvernements successifs», a-t-il dit.

Il a ensuite démontré que l’agriculture malgré les changements souhaités sur le terrain reste figée par le manque de volonté de l’UPA : « L’UPA s’est présentée devant nous lors de la Commission et nous a dit : “ Y’a rien à changer en agriculture“». Pour Jean Pronovost, il faut sortir du statu quo et faire le débat nécessaire.

Sur le pluralisme du syndicalisme agricole, il dira au micro de Michel Cloutier qui s’interrogeait sur l’émergence de groupes comme l’Union paysanne et le Conseil des entrepreneurs agricoles : « Ça reconnaît que l’agriculture n’est pas une Une, mais multiple».

Sortir des débats en vase clos !

À travers l’Institut Jean-Garon Jean Pronovost préconise la réalisation de débats de société: « L’institut créé en mémoire de Jean Garon a été créé en mémoire de celui qui porte son nom, mais il perpétue aussi sa façon de voir et de penser aussi l’agriculture. Il était direct et avait à cœur l’agriculture du Québec. Trop souvent aujourd’hui les débats sont faits en vase clos par des groupes qui moussent leurs intérêts» de conclure M.Pronovost sur le sujet.

Simon Bégin, porte-parole de l’Institut Jean-Garon,  qui participait à l’entrevue avec le président de l’Institut Jean-Garon a rappelé les grands principes de l’ancien ministre de l’Agriculture : « Une des grandes réalisations de Monsieur Garon c’était de faire de la communication sur l’agriculture. Il avait réussi à convaincre les Québécois de l’importance de l’agriculture.  Avec l’Institut on cherchera à rapprocher le monde urbain du monde rural, à rapprocher les deux solitudes.»

Sur l’ITA, ne vous laissez pas faire !

« Quand les gens sont venus nous présenter leurs mémoires à la commission, ils accordaient beaucoup d’importance à la formation et l’institut de référence c’était l’ITA qui a une emprise d’autant plus large qu’elle a deux campus.» de dire M.Pronovost.

« Nous avons recommandé d’en faire une société d’État qui relèverait  directement du ministre à travers un conseil d’administration. Nous avons pensé aussi à un élargissement de sa mission pour coordonner la formation agricole au Québec. Et nous avons évoqué son rôle de conseiller auprès du ministre. L’objectif était aussi d’accréditer des fermes ce qui augmentait les moyens de l’ITA» dit-il.

« Ne vous laissez pas faire aurait dit Jean Garon» de déclarer Simon Begin « Ça prend un pôle d’excellence comme L’ITA à l’est de Québec!»

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