Maurice Doyon, économiste bien connu du secteur agroalimentaire québécois et professeur titulaire d’économie agroalimentaire à l’Université Laval, a souligné, lors du Sommet de l’Alimentation qui tenait sa deuxième rencontre à Drummondville la semaine passée, l’importance de développer du fromage ethnique pour assurer l’avenir de l’industrie laitière : « Avec l’accord Canada-Europe, il y a un risque de déplacement des fromages canadiens sur les tablettes de nos supermarchés et quand on sait que 60 % du fromage canadien est fait au Québec, cela peut avoir un impact important. Parmi les solutions, il faut regrouper les fromagers face aux distributeurs et ne pas oublier de développer le fromage ethnique.» , a-t-il dit.
M.Doyon a aussi souligné l’importance de développer le fromage fin au Canada et aux États-Unis. « Même sous gestion de l’offre, nous avons des opportunités à saisir quand on sait qu’un Beaufort français se vend 129 $ le kilo.».
Maurice Doyon, s’il estime que Donald Trump reste imprévisible, reste confiant dans la renégociation de l’ALENA puisque la balance commerciale des États-Unis est positive de 10 milliards de dollars quand celle du Mexique est déficitaire de 65 milliards de dollars.