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25 % de l’administration du plan conjoint direct à l’UPA!

Au-delà du coût publicitaire, La Vie Agricole s’est aussi fait parlé de l’administration du plan conjoint ! «Il y a plus grave que l’argent dépensé pour promouvoir le lait: il s’agit de la gestion de l’administration du plan conjoint», selon Adrien Breault !

Plus grave que la publicité, la gestion de l’administration du plan conjoint !

Pour sa part, Adrien Breault, ce producteur aussi vice-président du Conseil des entrepreneurs agricoles (CEA), met l’accent au-delà de la publicité sur une autre problématique coûteuse, dit-il, pour les producteurs de lait: l’administration du plan conjoint. « L’administration des plans conjoints coûte 0,47 cent l’hectolitre et de cela l’UPA en récupère 0,11 cent. C’est environ 25 %. C’est énorme! »

Pour une ferme de 400 vaches s’il additionne sa facture on parle de près de 200. 000 $ de frais par an, nous dit-il : « La publicité me coûte 77 000 $ par an, l’administration du plan conjoint 24 000$, le transport 137 000 $ et je ne parle pas du montant du plan de relance et des cotisations à l’UPA! ». Il faut ajouter environ 1000 à 1500 $ pour celles-ci précise-t-il.

Des frais d’administration du plan conjoint reversés à L’UPA !

« Ce que je sais c’est que chaque hectolitre me coûte 4,54 $ quand je touche en moyenne en ce moment 72,4 $ de l’hectolitre. Je n’ai rien contre la publicité, mais quelle est l’idée de reverser 25 % des frais d’administration du plan conjoint à l’UPA. PLQ pourrait très bien se désaffilier du syndicat. L’UPA n’a pas besoin de cela et le plan conjoint peut être géré par PLQ sans L’UPA!», de dire Adrien Breault.

Certes la ferme d’Adrien Breault est une grosse ferme mais s’il est clair que le coût pour la promotion et l’administration du lait varie proportionnellement selon la taille et les dépenses et revenus des exploitations, l’impact est aussi proportionnellement le même. On comprend alors qu’au rythme de production annuelle du lait au Québec que les organisations syndicales et affiliées trouvent de larges moyens de se financer. Comment s’étonner alors que dans les champs on se questionne sur les sommes colossales dépensées, sur l’efficacité de toutes ces campagnes publicitaires et la gestion des prélevés aux producteurs ? Faut-il s’étonner alors que plusieurs dans les champs voient tout ce stratagème essentiellement comme le moyen d’entretenir des « fonctionnaires» à Longueuil en doublon de ceux du MAPAQ ? Voilà bien des questions auxquelles Adrien Breault et bien des producteurs aimeraient des réponses.

 

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