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Le retour de Pangea, L’UPA sous le choc !

Le Devoir dévoile que l’UPA est sous le choc parce que «deux des plus importants investisseurs institutionnels du Québec, la Caisse de dépôt et placement du Québec et le Fonds de solidarité FTQ, sont sur le point d’investir 20 millions de dollars dans la controversée entreprise Pangea». L’Union des producteurs agricoles (UPA) n’accepterait pas selon le quotidien montréalais que « l’argent des Québécois » permette d’appuyer un joueur «qu’elle critique depuis des années».

On sait que depuis des années l’UPA tente de faire imposer un système de contrôle de l’achat de terres qui lui permettrait d’avoir une autre main-mise sur le développement de l’agriculture et que plusieurs producteurs se tournent vers des solutions plus modernes permettant de développer leur entreprise. Pangea et Partenaires Agricoles sont les plus présentes dans ce domaine. Le principe consiste à ce que les équipements et efforts des uns et des autres soient mis en commun pour assurer l’avenir de l’agriculture pour la relève.

L’UPA estime que ce type de compagnies d’investissement est la cause de l’augmentation de la valeur des terres agricoles alors que celles-ci se justifient comme étant une solution pour la relève. L’UPA est plus discrète sur le rôle évident des producteurs eux-mêmes qui contribuent par leurs achats de terres à l’augmentation de la valeur des terres agricoles au Québec. Jacques Cartier, président du Conseil des entrepreneurs agricoles (CEA) a contacté notre journal pour spécifier qu'il « s'étonnait que des jeunes n'essayent pas de trouver de financement avec la Financière agricole où le taux d'intérêt est faible avant de prendre entente avec des compagnies d'investissement mais qu'il reconnaissait les compagnies de type « Pangea» comme un autre outil disponible.»

 

 

 

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