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Agir maintenant pour un avenir prospère dans la production porcine

Lors de l'assemblée générale annuelle des Éleveurs de porcs du Québec (EPQ), administrateurs et invités ont communiqué leur volonté de poursuivre et d’améliorer le travail en filières entre les producteurs et les autres acteurs du secteur agroalimentaire. 

La production de porcs est un secteur des plus importants dans l’industrie agricole et la fierté qu’en retirent les producteurs porcins était tangible lors de l’assemblée générale annuelle des EPQ qui s’est déroulée les 8 et 9 juin à Québec sous le thème Agir maintenant pour un avenir prospère.

Dans ce contexte, le président sortant des Éleveurs de porcs du Québec, David Boissonneault, a rappelé l’importance du travail en collaboration dans toutes les étapes vers la consommation. Selon l’éleveur, une filière incluant les producteurs, les transformateurs, les abatteurs, les épiciers, les vétérinaires et plus encore est « propice à la stabilité et à la génération de revenus » et « est bénéfique pour tout le monde ».

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, Laurent Lessard, a également souligné l’importance des relations entre les producteurs, transformateurs et consommateurs, mais aussi, avec le gouvernement : «Il faut avoir des politiques et des cadres stables pour contrôler ce que l'on peut. Les programmes d'assurance de stabilité et de revenus sont là pour rester », a-t-il assuré.

Aide du provincial et du fédéral pour la gestion du risque

La gestion du risque a également été abordée comme un aspect capital à prendre en compte par la Fédération et les politiciens. Au niveau du fédéral le secrétaire parlementaire du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, Jean-Claude Poissant, ainsi que le ministre Laurent Lessard se sont voulus rassurants. En effet, ils ont assuré des investissements de 1,2 milliard dans des programmes et des outils de gestion du risque du marché pour les agriculteurs et producteurs.

Marcel Groleau, président général de l’Union des producteurs agricoles, s’est également exprimé en ce sens : « J’espère que la politique va reposer sur des objectifs de croissance et de développement. Il faut que ce soit rentable de faire de l'agriculture. Les investissements se financent sur 20-25 ans. Il faut des programmes de gestions des risques qui vont accompagner l'agriculteur dans ces investissements-là. »

Dernière AGA pour David Boisonneault

Le Président sortant, David Boissonneault, conclut avec fierté ses 6 années à représenter les intérêts des producteurs de porcs. « Je suis fier de ce qui a été accompli, je crois en l’avenir de la production et j’ai confiance en l’organisation », a-t-il  affirmé à l’ouverture de l’assemblée.

Devant ses pairs, il a exposé l’évolution des EPQ au cours de ses années de président. Approche plus conviviale au sein de la fédération, promotion d’une image plus positive des producteurs, légitimation de l’organisation face aux gouvernements et aux consommateurs ainsi que développement de la collaboration au sein de la filière agricole ont été des priorités pour les EPQ dans les dernières années.

L’AGA a été l’occasion pour les délégués d’élire et d’accueillir David Duval à la tête des Éleveurs de porcs du Québec accompagné d’Yvan Fréchette, élu premier vice-président, ainsi que de Louis-Philippe Roy, élu deuxième vice-président.

Des producteurs « Responsables par nature »

L’Assemblée générale annuelle a également été l’occasion de récompenser des entreprises porcines québécoises  aux performances innovantes et responsables, soit les fermes À-Porc-Ça, Sanibien, Éli et Bernard Breton inc. Les quatre fermes finalistes ont présenté leurs manières de travailler visant une atmosphère de travail saine et positive, une gestion responsable des terres ainsi qu’une production rentable et de bonne qualité.

Les propriétaires de la Ferme Bernard Breton inc., Jean-Pierre et Raymond Breton, lauréat du prix Responsable par nature 2017, se sont démarqués par leurs innovations en termes de pratiques de production. Notamment, avec leurs meilleurs contacts avec les éleveurs environnants, l’ajout de probiotiques à l’alimentation de porcs et à des pratiques innovantes au niveau sanitaire, les producteurs ont pu diminuer la quantité des antibiotiques donnée aux bêtes.

 

 

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