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Problème d’éthique aussi à La Financière agricole: Boissonneault, prise 2

La Vie agricole faisait état hier de l’éthique ambigüe à la Fédération des producteurs de porc du Québec. Selon La Presse, il en va de même à La Financière agricole. Les questions d'éthique constituent «un enjeu préoccupant» au sein de la Financière agricole, indique un rapport interne sur l'organisme réalisé par l'Institut sur la gouvernance, selon ce que rapporte La Presse ce matin. On recommande dans ce rapport de revoir la composition du conseil d'administration pour s'assurer que des officiers ou des employés de l'Union des producteurs agricoles (UPA) n'en fassent pas partie. Et le rapport de l'Institut sur la gouvernance désapprouve le fait que les administrateurs nommés par l'UPA soient rémunérés pour assister aux réunions du conseil, ce qui n'est pas le cas pour les autres membres.

Encore David Boissonneault rejoint par des problèmes d’éthique !

Le président de l'Institut sur la gouvernance, Michel Nadeau, préfèrerait, selon La Presse, que les membres représentant l'UPA soient des producteurs agricoles, mais pas des officiers, des employés ou des élus du syndicat agricole. La Presse nous apprend aussi que depuis l’arrivée de Laurent Lessard celui-ci dit ne pas vouloir appliquer les recommandations de ce rapport.

Parmi les membres issus directement de la structure de l'UPA, et payés donc, on retrouve, selon l’information de La Presse de ce matin, David Boissonneault, président des Éleveurs de porc du Québec, Jacynthe Gagnon, de la Fédération des producteurs agricoles de la Rive-Nord, Pierre Lemieux, premier vice-président de la Fédération de l'UPA, Christian Overbeek, président des Producteurs de grains, et Charles Félix Ross, directeur général à l'UPA.

Des lobbyistes de l'UPA qui ne sont même plus élus !

Le rapport de l'Institut, rappelle La Presse, relève «des situations contraires à la déontologie: quelques administrateurs liés à l'UPA sont enregistrés comme lobbyistes. Une vérification permet de constater que Pierre Lemieux et Charles Félix Ross, deux membres du conseil choisis par l'UPA, sont aussi lobbyistes et ont eu pas moins d'une cinquantaine de mandats pour faire des représentations afin d'obtenir des changements législatifs ou réglementaires auprès du ministère de l'Agriculture, de l'Énergie, des Forêts ou de l'Environnement».

«Des sources indiquent que même si, théoriquement, le choix des membres du conseil relève du gouvernement, l'UPA ne présente que cinq candidats pour cinq postes qui lui sont réservés. Les mandats de MM. Ross et Overbeek sont terminés depuis 2014, sans qu'ils aient été renouvelés. Celui de Pierre Lemieux est échu depuis 2016.» conclut La Presse.

 

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