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Les agriculteurs des trois pays s’entendent pour moderniser l’accord de libre-échange ALENA

La Fédération canadienne de l'agriculture (FCA), l’American Farm Bureau Federation (AFBF) des États-Unis et le Consejo Nacional Agropecuario (CNA) du Mexique se sont unis le mercredi 16 août pour faire parvenir une lettre commune aux représentants des trois gouvernements concernant le début des négociations visant à moderniser l'accord de libre-échange.

Les trois associations représentant les agriculteurs conviennent que l'accord de libre-échange, qui date depuis plus de 20 ans, a été bénéfique pour les trois pays et qu'il y a lieu de le moderniser.

Selon le président des agriculteurs américains, Zippy Duvall, « Lorsqu’on regarde les résultats positifs globaux qu’a fournis l’ALENA aux agriculteurs et éleveurs nord-américains, il est clair que l’accord a fait ses preuves en créant une base solide pour le commerce. Tout comme les agriculteurs ont de nouveaux outils et technologies à leur disposition pour produire des aliments et des fibres, nous estimons qu’une entente à jour peut aider les trois pays à devenir des partenaires commerciaux encore plus forts ».

Le président des agriculteurs mexicains, Bosco de la Vega, ajoute : « L’ALENA a eu un impact positif dans le secteur agricole, notamment en ayant augmenté de façon exponentielle les échanges commerciaux entre les partenaires signataires ».

Dans un communiqué, la Fédération canadienne de l'agriculture qui représente 200 000 agriculteurs et agricultrices au Canada mentionne : « Le président de la FCA, Ron Bonnett, qui appuie solidement l’accord, affirme que « l’ALENA a amélioré les revenus de millions d’agriculteurs et a facilité l’accès à des marchés d’exportation profitables ».

Les trois associations d'agriculteurs mentionnent que « toutes les parties s’engagent aussi à rencontrer leurs gouvernements respectifs pour insister que les nouvelles négociations de l’ALENA reposent sur le principe de “ne faire aucun tort” ».

Durant leurs discussions, les trois présidents ont convenu qu’il y a lieu de s’appuyer sur le succès de l’accord original en cherchant des moyens d’accroître les volumes des échanges.

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a déclaré mercredi que « les relations entre le Canada et les États-Unis sont les plus importantes, les plus efficaces et les plus mutuellement avantageuses du monde entier ».

À Québec, à la sortie du conseil des ministres, Christine St-Pierre, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, a déclaré : « Il faut travailler très fort pour faire comprendre aux Américains que le libre-échange est bon aussi pour eux. Il y a 35 États américains qui ont comme premier marché le Canada ».

 

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