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Une foule de gourmands à Neuville

Pour sa sixième édition, Les Fêtes gourmandes de Neuville ont fracassé un record de participation avec 35 000 visiteurs dans un village de 3 400 personnes en fin de semaine dernière. Stéphane Rhéaume, directeur général de l'événement, raconte que le meilleur coup pouce a été la certification du maïs de Neuville qui a fait le tour des médias de la province. En juin dernier, le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV) a donné cette certification à la dizaine de producteurs de maïs sucré de cette localité.

Dimanche dernier, La Vie agricole a pu constater l'engouement des visiteurs étrangers pour obtenir un épi tant convoité. Plusieurs adolescents épluchaient les épis et le responsable de la cuisson avançait qu'il allait dépasser les 50 sacs de cinq douzaines, juste en dégustation. Les gens pouvaient se procurer ce produit certifié dans des kiosques un peu partout au village.

Les Fêtes gourmandes ont remplacé le défunt festival du maïs, selon Stéphane Rhéaume. On y a ajouté un banquet du dimanche midi où 675 personnes avaient déboursé 100 dollars pour un repas composé de 15 mets avec 7 services, sous la supervision du chef Jean Soulard.

Sous un chapiteau, on offrait des produits du terroir comme un sirop de merisier (bouleau jaune) provenant du Domaine Small de Sainte-Agathe-de-Lotbinière.

Une curiosité, les seuls producteurs d'huile d'olive du Québec étaient présents. Non, ce n'est pas en raison des changements climatiques… Un couple de Lanoraie, Linda Clermont et Patrice Lemieux, a fait l'acquisition d'une oliveraie à Ostuni en Italie (sur la carte, elle est située sur le talon de la botte). Ils exploitent 120 oliviers pour une production annuelle entre 500 et 2000 litres en fonction des saisons. Ils passent quelques mois par année en Italie et le fruit de leur travail revient au Québec pour être détaillé. Ils sont certifiés biologiques sous le nom de L'or de l'Italie.

Pour revenir aux fêtes gourmandes, l'événement est doté d'un budget de 250 000 $ et l'on estime les retombées à 500 000 $ pour la région.

 

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