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Que peut-on faire pour stabiliser les Gaz à effet de serre ? (3 de 3)

1-On est très loin d’une juste et équitable répartition actuellement.De façon générale, le propane pollue 25% moins que l’essence, voilà pourquoi certaines flottes de camion se sont converties. Les autos électriques font également partie de la solution.

2- Chaouki Benchaar, scientifique du Centre de recherche et développement d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à Sherbrooke, a découvert qu’en modifiant la façon d’alimenter les vaches laitières, il est possible de diminuer la quantité de gaz à effet de serre qu’elles produisent. Une alimentation plus riche en gras, en ajoutant par exemple certaines huiles essentielles à leur ration, réduit la fermentation produite dans leur rumen lors de la digestion. En digérant mieux, la vache rote de 10 à 14% moins de méthane, entraînant ainsi une moins grande émission de ce gaz à effet de serre important. De plus, cette nouvelle approche alimentaire permet à la vache de dépenser moins d’énergie pour la digestion, ce qui lui permet de produire de 2 à 4 kg de plus de lait par jour…un gain économique pour les fermes laitières et avantageux pour l’environnement!

3- Il faut aussi penser « Agriculture de Précision, gestion des fumiers, et biocarburant »

4-  On est très loin d’une juste et équitable répartition actuellement.Près de 30 millions de $: c’est la dépense qui pourrait être évitée par le système de santé québécois chaque fois qu’il y a une canicule, si on était mieux préparé à la chaleur ou au smog par une meilleure ventilation, selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)

5- Il faut travailler à développer l’énergie solaire, l’éolien, l’hydrogène, la géothermie

6- On peut aussi acheter des produits locaux, recycler, covoiturer, planter des arbres, réduire nos déchets

7- On peut éviter de gaspiller la nourriture (près de 50% de la terre à la table) l’eau et l’énergie électrique

8- On peut faire payer les pollueurs grâce aux Crédits de Carbone                                         

Quelques points négatifs du réchauffement 

-Les producteurs agricoles n’obtiennent manifestement pas leur juste par de ce maigre budget, le tout à l’encontre de l’esprit même du fond vert.Les producteurs agricoles n’obtiennent manifestement pas leur juste par de ce maigre budget, le tout à l’encontre de l’esprit même du fond vert.Les producteurs agricoles n’obtiennent manifestement pas leur juste par de ce maigre budget, le tout à l’encontre de l’esprit même du fond vert.Les producteurs agricoles n’obtiennent manifestement pas leur juste par de ce maigre budget, le tout à l’encontre de l’esprit même du fond vert.On est très loin d’une juste et équitable répartition actuellement.Les personnes allergiques au pollen n’ont pas fini d’éternuer: D’ici 2065, ce type d’allergies pourrait coûter jusqu’à 800 millions de $ supplémentaires aux Québécois.   

-Les animaux subiront un « stress thermique ». On évalue une perte de $80/vache/an (Dr E. Charbonneau, U.L).

-Certains insectes se propagent au Québec, comme le moustique vecteur du virus du Nil ou la tique qui transmet la maladie de Lyme  

-À Montréal, on remarque déjà 30 jours d’enneigement de moins aujourd’hui qu’en 1955. D’ici 2070, la métropole pourrait encore perdre de 45 à 65 jours d’enneigement…pas très bon pour le ski et la motoneige

Les gaz à effet de serre (GES), pas que du négatif…

Mais on vivra aussi une augmentation potentielle de 4 T/ha de maïs grain d’ici 50 ans, dans la région de Montréal dû au CO2… et avec le réchauffement  les UTM augmenteront de 390 à 888 de plus qu’actuellement (Dr P.Rochette AAC).

Blé, orge, pomme de terre, fève : on s’enligne sur  10 à 75% plus de rendement avec plus de CO2 et vers une durée de croissance allongée de 11 à 32 jours de plus d`ici 2075 selon les régions, donc le Nord et l`Est du Québec produiront une plus grande variété de cultures, fruits comme légumes

Selon L’UNIFA, la sécurité alimentaire et les changements climatiques sont deux défis importants où la fertilisation sera le principal levier d`action avec l’eau. Le Québec possède déjà les outils pour se démarquer, en plus de nos artisans de ‘`agriculture qui vont s’adapter, j’en suis assuré.                           

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