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Les abattoirs mobiles, maintenant une réalité outre-Atlantique

La Confédération paysanne, l’un des trois syndicats agricoles reconnus en France par le gouvernement vient de se féliciter de l’adoption par le Sénat d’un article du projet de loi agriculture et alimentation permettant l’expérimentation d’abattoirs mobiles pour une durée de quatre ans.

La Vie agricole vous a déjà parlé dans le passé d’une éleveuse Française qui s'inspire directement d'une solution suédoise et s'apprêtait à lancer sa structure d'abattoir mobile dont l'initiative vise à limiter le stress des animaux et mieux encadrer leur mise à mort.

Ici comme en France, le transport est parfois long et déplorable, les animaux sont stressés.

La question se pose : La mise à mort des animaux d'élevage peut-elle se faire avec plus de sérénité et de transparence? C'est le souhait de cette éleveuse, Émilie Jeannin, à la tête d'un cheptel de Charolais en Côte-d'Or qui avait fait parler d’elle dans les médias de l’hexagone au début de l’année. Elle s'apprêtait à inaugurer un abattoir mobile. C’est donc une victoire donc pour elle de voir que la phase expérimentale concernant les abattoirs mobiles est sur le point de survenir. La phase expérimentale a pour objectif d’évaluer la viabilité économique, les conséquences sur le réseau d’abattoirs existant et l’impact sur le bien-être animal des dispositifs d’abattage mobiles. Les éventuelles difficultés d’application de la réglementation européenne seront également identifiées selon ce que précise le Sénat français.

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