« C’est fini, le temps des comités, des tables et des forums. C’est le temps de passer à l’action en agriculture au Québec ! » C’est le message que François Legault est venu exprimer aux membres du Conseil général de l’Union des producteurs agricoles (UPA) aujourd’hui, en présence des candidats de la CAQ, Sylvie D’Amours (Mirabel), Éric Girard (Lac-Saint-Jean) et Claire Isabelle (Huntingdon). Le chef de la CAQ a profité de l’occasion pour annoncer que son gouvernement mettra sur pied un fonds d’investissement agricole d’au moins 50 millions de dollars par année pour augmenter les investissements privés en agriculture.
Ce fonds sera financé à même le surplus de la Financière agricole du Québec. Des subventions pourront être accordées pour combler jusqu’à 50 % des coûts en services-conseils pour l’élaboration de projets et jusqu’à 50 % des coûts des projets eux-mêmes, pour un maximum de 100 000 $ par année par entreprise.
« À la CAQ, on a une obsession : l’augmentation des investissements privés. Les agriculteurs sont des entrepreneurs et des créateurs de richesse essentiels pour l’économie du Québec. Les producteurs agricoles et l’industrie agroalimentaire fait partie de notre stratégie pour le développement économique du Québec », a réaffirmé le chef caquiste, précisant que le fonds qu’il propose pourrait être mis en place très rapidement.
À ses yeux, il y a urgence d’agir concrètement pour relancer le secteur agricole, dans lequel le Québec est en train de prendre du retard par rapport au reste du Canada. «Ce milieu a vécu une baisse d’investissements de l’ordre de 7,9 % entre 2014 et 2017, sous Philippe Couillard. Cela représente un retard accumulé de 45 M$; 21 M$ de moins pour l’année dernière seulement», précise la CAQ.
« Si les libéraux avaient voulu vous aider, ils auraient pu le faire, mais depuis 15 ans, ils font des consultations et des forums. La CAQ va mettre de l’argent sur la table, on va investir, on va créer de la richesse », a déclaré avec enthousiasme François Legault.
«Avec la CAQ, on va s’atteler à la tâche et susciter des investissements, un par un, projet par projet. »,a-t-il conclu.