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Québec solidaire va soutenir l’essor des alcools québécois

S’il est élu le 1er octobre prochain, un gouvernement solidaire s’engagerait à garder la SAQ dans le giron public et lui donner un mandat renouvelé pour favoriser les produits québécois. La porte-parole du parti, Manon Massé, en a fait l'annonce à Frelighsburg en compagnie du candidat solidaire dans Brome-Missisquoi, Alexandre Legault.

«S’il est élu le 1er octobre prochain, Québec solidaire va donner à la SAQ le mandat de soutenir l’essor des petits artisans régionaux au sein d'une Politique nationale des alcools du terroir. Les succursales de la SAQ pourront vendre davantage de produits de leur région et vont réduire les prix des alcools produits dans leur région. En agissant sur ces deux leviers, un gouvernement solidaire ouvre les portes de la SAQ aux petits producteurs et diversifie l'offre aux consommateurs», selon ce que rapporte le communiqué Québec solidaire.

« Il y a en ce moment au Québec un boom de production d'alcools du terroir. La solution pour développer des produits régionaux de qualité, c’est d’y avoir accès et d’y prendre goût. C’est aussi, bien sûr, de mettre en valeur ces produits et de les faire connaître! On va donc soutenir l'essor des artisans régionaux et faire du pouce sur la success story québécoise des microbrasseries. Avec Québec solidaire, le Québec va envoyer un signal clair aux petits producteurs : la SAQ appuiera votre développement », a conclu Manon Massé.

Avec Québec Solidaire, la SAQ restera dans le giron public

Alors que le PLQ et la CAQ flirtent avec l’idée de privatiser la SAQ, Québec solidaire s’engage à conserver la société d’État dans le giron public.

« Rien ne justifie de faire éclater un modèle qui a fait ses preuves. La SAQ, c'est un éventail de produits à bon prix qui a pignon sur rue dans toutes les régions du Québec. C'est plus d'un 1 milliards $ de dividendes par année pour notre portefeuille collectif », a fait valoir Manon Massé. « en Colombie-Britannique, les magasins privés chargent plus que leur concurrent public. En Alberta, qui a privatisé la vente d'alcool en 1993, il y a beaucoup moins de produits sur les tablettes qu’ici et ils ne sont pas moins chers… Mais c'est le privé qui empoche les profits sans donner des bonnes conditions de travail à ses employé.e.s », déplore la porte-parole de Québec solidaire.

« La SAQ, c'est important à l'extérieur des grands centres. Si on s'en va vers la privatisation, les prix vont augmenter plus on s’éloigne de Québec et Montréal. En plus, l'offre qu'on a en région va être appauvrie. Les boutiques spécialisées qui ouvriraient à Montréal et à Québec n'auraient aucune raison de desservir les villes plus petites, faute de marché! Résultat : on perd l'accès à la diversité de produits offerte par la SAQ », a pour sa part souligné Alexandre Legault.

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