Selon La Presse, alors que les menaces d’une brèche dans la gestion de l’offre en agriculture sont aujourd'hui de plus en plus persistantes et imminentes dans la nouvelle entente de l’ALENA, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a menacé d'intenter une poursuite et de retarder l'entrée en vigueur de cet accord commercial avec les États-Unis.
Hier le 11 septembre, la ministre fédérale des Affaires étrangères, Chrystia Freeland est rentrée de Washington pour informer Justin Trudeau de l'état des discussions. L’ancien premier ministre du Canada Brian Mulroney, qui a participé à la négociation de l'ALENA, a déclaré « nous n'allons pas avoir d'entente quelle qu'elle soit sans un compromis qui permet à M. Trump de clamer une victoire », faisant allusion à la gestion de l'offre.
« Je vais utiliser tous, tous, tous les outils possibles pour empêcher que nos agriculteurs de la gestion de l'offre soient le bouc émissaire de la signature d'une entente de commerce » a déclaré Philippe Couillard à La Presse aujourd'hui.
En plus de ne pas déposer le texte à l'Assemblée nationale, un geste symbolique qui signifierait que le Québec ne se déclarerait pas lié au nouvel accord, Philippe Couillard étudierait les recours possibles devant les tribunaux a-t-il fait savoir.