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Jean Nobert défendra la cause de la hausse du hors-quota devant la Régie!

Après plus d’un an d’attente, l’Union paysanne a finalement reçu les dates d’audience devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec pour plaider la cause de la production hors quota. Ça se passera du 22 octobre au 2 novembre prochain. L’organisme avait déposé une demande à la Régie visant à permettre la production et la vente de 2000 poulets, de 300 pondeuses et de 300 dindons par ferme, par an, sans avoir à détenir un quota de production. L’avocat Jean Nobert, ancien président de la fédération des producteurs de lait du Québec,  défendra la cause devant le tribunal.

«Le Québec est extrêmement restrictif à ce sujet, ne permettant actuellement que 100 poulets, 100 pondeuses et 25 dindons, alors que la plupart des autres provinces canadiennes permettent beaucoup plus. Au-delà de ces quantités, il y a obligation de détenir un quota, sorte de permis de produire, onéreux et difficile à obtenir», rappelle L’Union paysanne dans un communiqué.

 «L’enjeu est de taille pour un grand nombre de petites entreprises, principalement orientées vers la vente directe, la production de proximité, les produits du terroir, en complète cohérence avec les souhaits de la société civile et ceux de la récente politique bio-alimentaire», souligne Maxime Laplante, président de l’Union paysanne.

L’Union paysanne précise dans son communiqué qu’elle n’a pas besoin de 9 jours pour présenter ses arguments mais que «ce sont, entre autres, les fédérations de l’UPA qui veulent également témoigner et s’opposer à ces demandes. Les membres de ces fédérations, actuellement détenteurs des dits quotas, n’entendent pas céder la moindre part de marché, aussi minime soit-elle».

L’Union paysanne souligne aussi qu’ «Il y a un déséquilibre énorme entre les forces en présence», puisque l’Union paysanne devra assumer les frais de cette démarche, «alors que les avocats des fédérations, dont les moyens sont démesurément plus grands, sont rémunérés à même les cotisations des fermes. En d’autres termes, les membres de l’Union paysanne qui sont en production agricole vont contribuer à payer les avocats de la partie adverse via leurs cotisations».

En raison de cette situation l’Union paysanne fait appel à la générosité de tous et toutes pour mener à bien cette démarche devant la Régie. «Nous vous encourageons à contribuer dès maintenant à notre campagne de financement : www.gofundme.com/horsquota

Pour une rare fois au Québec, nous avons enfin la chance de faire avancer une cause paysanne. Ensemble, paysans et paysannes, consommateurs et consommatrices, nous avons le pouvoir de faire plier les fédérations, et contribuer à l’émergence d’une nouvelle génération de petites fermes diversifiées de proximité. Donnez généreusement!» précise le communiqué de l’Union paysanne.

 

 

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