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Élaborer une stratégie pour améliorer la collecte de données sur la production biologique de l’Ontario

En matière d’agriculture biologique, le manque d’information à jour et crédible représente l’un des principaux obstacles. Cela comprend notamment les données sur la production, les prix et la commercialisation – des informations dont les entreprises du secteur ont besoin pour prospérer et que les agriculteurs et exploitants agricoles conventionnels utilisent pour envisager une production biologique. 

« La plupart des méthodes de collecte d’information sur l’élevage de bétail et la culture agricole dans le secteur agroalimentaire ne tiennent pas compte de la production biologique; elles n’assurent pas un suivi des données propres à l’agriculture biologique », explique Carolyn Young, directrice générale de l’Organic Council of Ontario (OCO).

Selon Mme Young, malgré la présence d’organismes de certification pour réglementer la production biologique, la collecte de données n’est qu’un aspect secondaire de leur rôle principal de vérification de la conformité.

Pour combler les lacunes en matière de données, l’OCO a reçu des fonds du Partenariat canadien pour l’agriculture afin d’élaborer une stratégie ontarienne de collecte de données sur la production biologique qui sera durable à long terme.

Pour ce faire, l’organisme veillera à recenser les lacunes les plus pertinentes en matière de données, à évaluer les points de suivi et de collecte de données actuels et potentiels et à mettre en place une solution stratégique durable de collecte de données sur la production biologique pour l’ensemble du secteur. L’OCO réalisera également une étude de cas pilote portant sur l’analyse comparative des coûts de production des grains et des oléagineux et commandera un rapport sur les données relatives à la production.

Le tout aboutira à une série de recommandations visant à recueillir les données sur la production biologique d’une manière plus uniforme, de sorte que les intervenants puissent recevoir un plus grand nombre d’informations de meilleure qualité, que ce soit par l’entremise de l’OCO ou d’autres sources.

Mme Young explique que de meilleures données favoriseront la croissance du secteur, en plus de permettre d’établir des prévisions plus précises du revenu agricole et d’aider les producteurs à prendre des décisions éclairées quant à la nature et au volume de leur production, d’où l’importance vitale de ce projet pour l’agriculture biologique en Ontario.

« Le soutien financier que nous recevons du Partenariat s’avère absolument essentiel pour nous. L’OCO dispose d’un minimum de ressources et sans ces fonds, nous ne serions pas en mesure de réaliser un tel projet pour le secteur », conclut-elle.

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