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Les effets de l’intégration dans le secteur porcin inquiète jusqu’à la tête de l’UPA !

Dans un récent éditorial, le président de l’Union des producteurs agricoles ( UPA) , Marcel Groleau, souhaite un meilleur partage au sein de la filière porcine. «Alors que la demande pour la viande de porc est très bonne et que le prix à la découpe est excellent, les producteurs perdent des sommes considérables» écrit  Marcel Groleau.

«Pour l’année 2018, les Éleveurs prévoient que les revenus du marché seront près de 30 $ par porc en dessous des coûts de production, alors que les abattoirs québécois généreront des revenus record pour une troisième année consécutive» ajoute-t-il.

Il s’inquiète alors de la situation : « Alors que le marché de la viande est bon, que nos accès sur le continent asiatique s’améliorent et que la qualité de notre produit est supérieure, les producteurs n’arrivent plus et ont cessé d’investir. Pire encore, la production québécoise est en décroissance et a chuté de 8 à 7 millions de porcs par année depuis 10 ans. À l’inverse, des investissements massifs ont été réalisés pour optimiser et augmenter la capacité d’abattage au Québec. À l’évidence, il y a un déséquilibre dans la filière porcine québécoise pour pleinement saisir les opportunités de marchés qui s’offrent à elle» écrit-il.

Les producteurs de porcs désabusés seront sous peu devant la Régie des marchés.

«Nous avons tout au Québec pour que cette production se développe dans le respect des exigences environnementales et demeure le fleuron de l’exportation agroalimentaire du Québec. La moindre des choses serait que ceux qui sont à la base de la filière puissent en vivre» écrit le président du syndicat unique comme message d’espoir à la filière.

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