Site icon LA VIE AGRICOLE / LVATV.CA

La Terre de chez Nous perd sa cause au Conseil de Presse!

Au nom de la Terre de chez nous, Me Marie-Andrée Hotte a déposé une plainte, le 27 juillet 2017, contre M. Yannick Patelli, éditeur de La Vie agricole pour un texte intitulé « Dossier Pangea : L’UPA déforme les faits pour servir sa cause », publié le 11 mai 2017, signé par Roméo Bouchard. Le Conseil de Presse du Québec vient de donner raison à La Vie agricole et Yannick Patelli pour la deuxième fois dans la même cause.

Juin 2018 – Plainte non recevable

La plaignante dénonce une confusion des genres journalistiques, de l’information inexacte, un manque de rigueur de raisonnement, la non fiabilité des sources, un manque d’équilibre et un refus de publier un rectificatif. Le texte mis en cause, signé par Roméo Bouchard, le cofondateur de l’Union paysanne, remet en question le travail du journaliste Martin Ménard qui avait publié un article le 10 Mai 2017, dans l’hebdomadaire La Terre de chez nous (TCN), qui est la propriété de l’Union des producteurs agricoles (UPA).

Le Conseil a jugé la plainte non recevable en regard de l’article 16 du Guide de déontologie du Conseil de presse du Québec relativement aux contributions du public.

Septembre 2018 – La terre de chez Nous va en appel

La terre de chez nous a contesté la décision de première instance relativement à la non-recevabilité de la plainte.

Décembre 2018 – Le dossier est clos et La Vie agricole a raison

Les membres de la commission d’appel estiment que l’article 16 du Guide a été appliqué correctement. La commission d’appel maintient la décision rendue en première instance concernant la non-recevabilité de la plainte. (…)

La commission constate que le comité des plaintes s’est penché sur le statut de M. Bouchard et a déterminé avec raison qu’il n’était pas journaliste. M. Bouchard est cofondateur de l’Union paysanne et sa lettre d’opinion ne pouvait donc être analysée sous l’angle d’un texte journalistique.

«Par conséquent, conformément aux règles de procédure, le dossier est clos» écrit Le Conseil de Presse du Québec.

Quitter la version mobile