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Congédiement de Louis Robert: Le président de l’OAQ tenu à l’écart par le MAPAQ et l’UPA !

Suite au congédiement de Louis Robert, agronome au MAPAQ, La Vie agricole s’est entretenue au téléphone avec Michel Duval, président de l’ordre des agronomes du Québec (OAQ). M.Duval nous dit ne pas en savoir beaucoup plus que ce qui se dit dans les médias. «Nous n’avons pas été mis au courant au cours du processus de licenciement de Louis Robert, ni par l’UPA, ni par le MAPAQ» de préciser M.Duval. C’est aussi l’essence du communiqué émis cet après-midi par l’OAQ qui estime ne pas avoir toute l’information pour prendre position dans cette affaire.

Il nous précise toutefois qu’un conseil d’administration de l’ordre des agronomes a lieu demain, et il estime que si le congédiement porte sur le devoir de loyauté, il semble que le MAPAQ va un peu loin dans son raisonnement. Il dira aussi qu’au cours des prochains mois, le comité sur l’indépendance professionnelle de l’Ordre poursuivra ses travaux afin de proposer des pistes de solutions concrètes telles qu’un arbre de décision ou un schéma décisionnel pour éclairer les agronomes en vue d’une pratique professionnelle indépendante.

Une similitude avec un conflit d’intérêt connu dans le passé à la Financière agricole ?

Michel Duval, par téléphone avec La Vie agricole, s’interroge sur la présence de Christian Overbeck, président des Producteurs de Grains du Québec (PGQ) comme président aussi du Centre de recherche sur les grains (CEROM).

« Rappelez-vous, dit-il, il y a quelques années la Financière agricole avait pour président le président de l’UPA et par la suite une directive du MAPAQ avait changé la situation. La question se pose à savoir si le président des PGQ peut être aussi président du CEROM», dit-il.

Sur l’appui du ministre à ce congédiement, M.Duval nous dira : « C’était un peu extraordinaire dans la première annonce du ministre Lamontagne ce soutien. Un ministre ne s’occupe pas de cela normalement. C’est un dossier de Ressources humaines.  Il n’aurait pas dû intervenir».

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