Les Producteurs de grains du Québec (PGQ) demandent que l’enquête de la Protectrice du citoyen souhaitée par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, soit étendue aux ententes prises par son Ministère avec le Centre de recherche sur les grains (CÉROM) afin de protéger l’indépendance de la recherche scientifique dans le secteur des grains. Les PGQ prennent ainsi acte des interrogations du public et proposent une mesure destinée à faire le point de manière neutre sur la situation. Cette mesure s’ajoutera au chantier actuel du CÉROM sur la révision de la gouvernance interne de l’organisme.
«Créé en 1998 à la demande du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), le CÉROM est une corporation à but non lucratif dont la mission principale est de participer, par de la recherche innovante, au développement d’un secteur des grains performant et durable. Son conseil d’administration est composé d’administrateurs indépendants et de représentants des PGQ, de la Coop fédérée et du gouvernement. Les administrateurs du CÉROM sont tenus de respecter un code d’éthique qui prévoit l’absence d’intervention dans les affaires courantes de l’organisme et l’absence de conflits d’intérêts», de préciser le communiqué de PGQ.
Source visuel: Agro Québec