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Charlebois parle bœuf, analyse le dossier Gerbet et compare FNSEA et UPA

Sylvain Charlebois de l’Université Dalhousie en Nouvelle-Écosse nous parle de sa vision du bœuf en Alberta suite à sa participation au congrès Albertabeef et au cours de l’entrevue analyse le dernier dossier de Thomas Gerbet sur l’ingérence des structures de recherche puis compare la FNSEA en France et l’UPA au Québec.

« C’est une filière bien organisée, qui a une capacité de transformation et de production qu’il n’y a pas au Québec», dit-il à propos de la filière bœuf en Alberta.

Il nous parle au cours de l’entrevue des abattoirs d’envergure existant en Alberta et des ratés au Québec : «Il y a deux choses qui ont été sous-estimées dans le cadre de Colbex, le modèle de financement tout croche et l’aspect de la distribution», précise Charlebois.

Bœuf Québec a du mérite

Il défend le concept de Bœuf Québec « un modèle qui a du mérite».

Mais selon lui ça prendrait au moins deux abattoirs au Québec. « S’il y a un pépin à cette usine-là (…) on vient de mettre à terre, une industrie, une compagnie, une marque qui a mis beaucoup d’énergie à développer», dit-il.

Le bœuf de l’Alberta mise plus sur une image canadienne qu’albertaine. Le Québec selon lui n’a pas d’autres solutions que l’approche niche.

Trop de pouvoir à Longueuil dit Charlebois

Sur notre dossier : «L’UPA est partout» et le dossier du jour par Thomas Gerbet sur l’ingérence dans les structures de recherche, Charlebois nous dit : » Elle est où la nouvelle? (…) Avec des journalistes comme Thomas Gerbet, on poétise le problème. (…) Y’a beaucoup trop de pouvoir à Longueuil, y’a eu un abus, y’a de l’abus, y’a encore de l’abus. Il est grand temps qu’on ait un débat sur le monopole syndical qui existe au Québec», précise-t-il.

Il estime que ça va prendre d’autres scandales comme l’affaire Louis Robert pour que ça change.

La FNSEA, une représentation légitime

Sur notre entrevue exclusive avec la présidente du syndicat agricole majoritaire en France, la FNSEA, il dira concernant le 55 % de producteurs adeptes de ce syndicat : « Là on voit une véritable représentation légitime (…) Ce regroupement-là le mérite (…) dans le cas de l’Union des producteurs agricoles si on a à faire le lien avec le Québec, c’est par la loi qu’on obtient le support des producteurs et selon moi ça vaut pas grand-chose».

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