Alors que les libéraux ne sont intervenus sur le budget que pour souligner que les surplus actuels provenaient de leur gouvernement, Québec solidaire a été beaucoup plus tranchant et constructif critiquant le gouvernement Legault. Manon Massé, porte-parole de Québec Solidaire s’est dit « atterrée par le manque d’investissements neufs et structurants pour lutter contre les changements climatiques.
« Ce budget est une véritable catastrophe pour le climat. C’est irresponsable! Les bras me sont tombés en contrastant que ni M.Legault ni son ministre des Finances n’ont compris l’ampleur de la crise climatique et l’ampleur des moyens qu’il faudra prendre pour empêcher le Québec de foncer dans un iceberg climatique», a-t-elle dit.
« Le budget de dépenses de programme du ministère de l’Environnement n’augmente que de 29 millions de dollars alors qu’il aurait fallu l’augmenter de 175 millions de dollars pour lui permettre de remplir convenablement son mandat», précise un communiqué émis par Québec Solidaire lors du huis-clos du budget.
«M.Legault et M.Girard ne peuvent pas dire qu’ils n’avaient pas de marge de manœuvre pour lutter contre les changements climatiques. (…) L’argent est disponible, mais M.Legault est plus préoccupé par une dette financière sous contrôle que par la dette climatique qui ne fait qu’empirer».
Le PQ estomaqué du retard sur le branchement internet haute vitesse
Le PQ est d’accord avec certaines mesures du budget, mais en espérait plus. Martin Ouellet, porte-parole du Parti Québécois en matière de finances, de Conseil du Trésor et d’économie, a notamment critiqué les budgets alloués à la maternelle 4 ans prétendant que les parents souhaitent avant tout des CPE. Le gouvernement caquiste n’écoute pas les jeunes qui étaient dans la rue récemment pour le climat a dit Martin Ouellet suite à la présentation du budget provincial.
Concernant le branchement internet à haute vitesse, le parti québécois regrette que le projet soit retardé de 3 ans : « Nous sommes estomaqués de constater que la CAQ rompt sa promesse de connecter les régions à Internet haute vitesse en 4 ans» de conclure Martin Ouellet.