Dans une opinion publiée sur son Twitter, Marcel Groleau, président de l’Union des producteurs agricoles (UPA) a déclaré que dans l’attente d’une solution durable à la «croissance fulgurante» des rôles d’évaluation ces dernières années, que l’UPA demande au gouvernement du Québec un gel immédiat des taxes foncières agricoles sur tout le territoire.
« Les agriculteurs attendent depuis 2005 une refonte de la fiscalité foncière agricole. La Coalition Avenir Québec s’est montrée sensible à cette problématique lors de la campagne électorale. Chaque année qui passe met davantage d’entreprises agricoles en péril. Il faut agir maintenant », précise Marcel Groleau.
À titre d’exemple il est souligné dans l’opinion diffusée par le président de l’UPA que, «l’Ontario utilise un taux distinct équivalent à 25 % du taux résidentiel alors que l’Australie n’applique pas de taxes au foncier agricole». Il conteste le plafonnement du programme PCTFA à 5 % des dépenses de l’année précédente.
On se rappellera que l’économiste Luc Godbout dans son rapport commandé par l’ancien ministre Pierre Paradis soulignait que les dépassements à l’époque montaient jusqu’à 18 %. Et le gouvernement compensait. Au dernier budget, le gouvernement actuel s’est aussi engagé à compenser !
«Malgré le programme de soutien gouvernemental, les taxes foncières payées par les producteurs auraient augmenté de 66 % entre 2007 (35,7 M$) et 2019 (59,2 M$)», selon ce que rapporte M.Groleau.
Il estime que «trop de municipalités se servent des terres agricoles pour financer des services municipaux qui ne sont pas exclusivement destinés aux producteurs (corps policiers, service des incendies, loisirs, etc.)» et souhaite un gel immédiat des taxes foncières agricoles.