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«Le glyphosate est moins dangereux que la charcuterie», selon un rapport sénatorial en France.

Un rapport parlementaire, qui sera remis au Sénat en France jeudi prochain, affirme qu’aucune étude scientifique ne prouve formellement la cancérogénicité du glyphosate selon ce que vient de publier l’Express.fr

Ce sont deux députés et deux sénateurs, membres de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), présidé par le sénateur Gérard Longuet ( Parti Les Républicains) qui déposeront jeudi au Sénat leurs conclusions sur la nature «cancérogène» du glyphosate, connu mondialement parce qu’utilisé par la firme Monsanto pour la recette du Round-up. 

Pour le sénateur Pierre Médevielle, vice-président de l'OPECST : « Si le glyphosate a certainement beaucoup de défauts, aucune étude scientifique ne prouve formellement sa cancérogénicité ni en France, ni en Europe, ni dans le monde», selon ce qu’il a déclaré à la Dépêche du midi.

Des allusions au sulfate de cuivre !

Il ajoute même « Des substances utilisées aujourd'hui en viticulture me gênent beaucoup plus que le glyphosate. On a sur elles des études de toxicologie bien précises, et qui sont beaucoup plus dangereuses».

Pour Médevielle : «Le glyphosate (…) est moins cancérogène que la charcuterie ou la viande rouge qui ne sont pas interdites.»

Les sénateurs qui ont travaillé ce rapport disent avoir évalué toutes les études parues sur le sujet et avoir interrogé l’Institut national de la recherche (INRA) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

La polarisation est bien ancrée

D’un côté ceux qui craignent avec la fin des pesticides, le retour aux grandes famines du moyen-âge et d’autre les écologistes de la première heure, comme José Bové, qui estiment, que ne pas croire au danger des pesticides, est le même fantasme que de ne pas croire au réchauffement climatique.

Même si le débat prend de l’ampleur au Québec, le cas du Canada est réglé puisque le gouvernement a autorisé dernièrement l’utilisation du glyphosate pour les quinze prochaines années alors que la France semble être prête à limiter puis interdire son utilisation d’ici 2021 sans avoir pour autant rassurer les agriculteurs sur la transition possible ou non à d’autres méthodes.

 

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