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Les agriculteurs français félicitent Macron suite au G 7

L’an passé le G7 se tenait au Canada, dans Charlevoix et La Vie agricole était aux premières loges pour vous informer. Cette année le G7 s’est tenu en France à Biarritz et les rebondissements ont été nombreux. Sur le plan géopolitique, le président français Emmanuel Macron a abattu plusieurs cartes rencontrant, en plus des dirigeants du G7, en parallèle et tout à tour, le dirigeant russe, Vladimir Poutine puis le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif. Mais sur le plan agricole aussi les surprises n’ont pas manqué.

L’annonce récemment de l’accord entre le Mercosur ( marché commun de l’Amérique du Sud) et l’Union européenne était perçue comme le traité de trop et avait engendré de la contestation parmi les producteurs européens. Le président français a pris la mesure et a déclaré la veille du G7, qui vient de se tenir ce week-end en France, qu’il bloquerait ce traité commercial au regard du non-respect environnemental du dirigeant brésilien. On sait que l’Amazonie est en feu depuis en ce moment même, une situation déclenchée par des producteurs qui souhaitent développer des terres agricoles sur de vastes parcelles de forêts anéanties.

La présidente, Christiane Lambert, de la FNSEA, premier syndicat agricole français, a tweeté : « Je salue la décision de sagesse d’Emmanuel Macron de bloquer la signature de l’accord Mercosur. Les dirigeants de la FNSEA ont été entendus».

La FNSEA estime que le MERCOSUR  «allait offrir en pâture l’agriculture française, en ouvrant les portes du marché européen à des produits ne respectant pas les normes de production françaises et européennes».

«L’annonce d’Emmanuel Macron de s’opposer à accord de commerce avec Mercosur est une première étape essentielle», a aussi tweeté, l’ancien ministre de la Transition écologique d’Emmanuel Macron, Nicolas Hulot.

Pour Manon Aubry, du parti La France insoumise, le verdict est plus cynique disant de Macron : « La ficelle est grosse pour nous faire oublier qu’il (Emmanuel Macron, ndlr) a fait voter cet été le Ceta».

 

 

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