Le quotidien Le Figaro publie ce matin un article qui annonce que : Paris, Lille, Nantes, Grenoble et Clermont-Ferrand interdiront les pesticides. Ces villes espèrent ainsi «faire changer la loi». La ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne a quant à elle dénoncé comme un «coup de com», de préciser Le Figaro.
«Nous connaissons le statut juridique de tels arrêtés mais il s'agit pour nous d'engager une démarche concertée pour faire changer la loi et concourir à la sauvegarde du patrimoine inestimable de la biodiversité sur nos territoires et de la santé de nos concitoyens», ont écrit les cinq municipalités dans un communiqué commun, apportant leur soutien aux maires ayant pris des arrêtés antipesticides contre lesquels les préfets ont déposé des recours selon Le Figaro.
C’est déjà dans la loi !
Pour les grandes villes de France, la loi interdit déjà depuis 2017 l'utilisation de produits chimiques par les collectivités pour entretenir les espaces verts et la voirie. Et depuis janvier dernier pour les particuliers et jardiniers amateurs, ils peuvent plus utiliser que des produits phytopharmaceutiques d'origine naturelle, ajoute le quotidien.
«Coup de com», selon Borne
La ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne a dénoncé jeudi comme un «coup de com» l'annonce de ses grandes villes concernant l'interdiction de l'utilisation des pesticides sur leurs territoires.
«Merci à ces 5 communes d'avoir confirmé qu'elles respecteront la loi : depuis le 1er janvier 2017 l'utilisation des pesticides est déjà interdite dans les espaces publics, et depuis le 1er janvier 2019 chez les particuliers… #coupdecom», a écrit la ministre sur Twitter après cette annonce.
Au Québec ou en France les méthodes se répètent. On est dans la com’ et pas dans la solution : lire la chronique ce matin de Yan Turmine !