Manger de la viande rouge n'est pas forcément le pire pour notre empreinte carbone rappelait ces jours-ci Europe 1, l’une des radios les plus écoutées en France. Les vaches seraient moins polluantes que ce que prétend la légende urbaine !
«Nous l'entendons à longueur de journée : manger de la viande rouge serait terrible pour notre empreinte carbone. Mais pour bien comprendre les répercussions réelles de notre consommation de viande, il est important de comprendre notre système alimentaire.», précise la chroniqueuse Fanny Agostini.
La solution : brouter à l’extérieur
Une vache qui vit à l’extérieur est moins stressée précise la chroniqueuse et a moins de trouble digestif lié à une alimentation trop riche et déséquilibrée qu’une vache enfermée. Une vache au pré dégazerait donc très peu de méthane –(ce gaz 25 fois plus puissant, en termes de gaz à effet de serre, que le dioxyde de carbone).
En broutant l’herbe, la vache favorise «la séquestration du CO2 atmosphérique dans le sol, et ce, en très grande quantité – de l’ordre de 0,7 tonne par an et par hectare. Car lorsqu'une vache broute, elle active automatiquement la repousse de l’herbe derrière elle, une herbe qui utilise du carbone pour sa photosynthèse. Pour le dire autrement, l’élevage au grand air des bovins permet de capter du carbone, ce qui n’est absolument pas négatif pour le climat.» de préciser Fanny Agostini.
Haro sur le poulet
Le poulet serait bien plus polluant que la vache lui qui mange des graines qu’il faut acheminer du bout du monde dans 90% des cas, puisqu’en France les producteurs ne sont pas autonomes dans le secteur des grains.