Selon l’agence de presse Bloomberg, les agriculteurs de l'Union européenne en ont «marre» du colza et de l’interdiction des insecticides à base de néonicotinoïdes.
«Le colza, facilement repérable avec ses fleurs jaune vif en été, est utilisé comme farine et huile dans des produits allant du biocarburant à la mayonnaise. Les prix se négocient au plus haut pour cette période de l'année depuis 2013, après que l'Europe a récolté sa plus petite récolte en treize saisons. Les interdictions imposées par l'Union européenne sur certains pesticides ont accru la menace d'attaques d'insectes, et les agriculteurs ont été frappés par la sécheresse au cours des dernières années.», rappelle l’agence Bloomberg.
Si le prix est élevé, les interdictions grandissantes dans la culture du colza risquent de freiner certains producteurs : «Les producteurs de l'Union européenne luttent pour lutter contre les ravageurs depuis l'interdiction des néonicotinoïdes, des insecticides destinés à nuire aux abeilles.», rappelle Bloomberg.
Depuis 2013, l'Union européenne a interdit l'utilisation de néonicotinoïdes sur le colza, le tournesol et le maïs. L'année dernière, elle a élargi les restrictions d'utilisation partout sauf dans les serres. «Les agriculteurs hésitent à planter une culture qui sera mangée» souligne l’agence Bloomberg laissant présager que la culture du colza fera bientôt partie des mal aimés.