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Quand l’environnement vient au secours du glyphosate

«Depuis plusieurs années, le glyphosate a été critiqué très publiquement au sujet de sa sécurité dans les salles de tribunal des États-Unis ainsi que dans le tribunal de l’opinion publique. À travers tout cela, de nombreux observateurs se sont demandé si quiconque (à part le propriétaire de glyphosate, Bayer) défendrait le célèbre herbicide. Maintenant, quelqu'un l’a fait !  L’EPA elle-même.» a écrit récemment Éric Sfilogoj, éditeur des magazines CropLife et CropLife IRON.

Éric Sfilogoj rappelle que : «Dans une lettre du 7 août, l'agence EPA ( Environmental Protection Agency)  a annoncé qu'elle n'approuverait plus les étiquettes de produits affirmant que le glyphosate était un cancérigène reconnu, affirmant que cette désignation était ‘’une fausse affirmation’’ qui ne satisfait pas aux exigences d'étiquetage du Federal Insecticide, Fungicide & Rodenticide Act.»

Cette déclaration de l'EPA serait un défi à la proposition 65 de l'État de Californie selon laquelle le glyphosate doit porter une étiquette indiquant qu'il peut provoquer le cancer qui lui se base sur la classification de l'Agence internationale pour la recherche sur le cancer, qui déclare que l'herbicide est "probablement" cancérogène pour l'homme.

«Il est irresponsable d'exiger des étiquettes sur les produits inexacts quand l'EPA sait que le produit ne présente pas de risque de cancer. Nous ne laisserons pas le programme imparfait de la Californie dicter la politique fédérale. Il est essentiel que les organismes de réglementation fédéraux tels que l'EPA communiquent aux consommateurs des informations précises et fondées sur des données scientifiques concernant les risques que les pesticides peuvent présenter pour eux», a déclaré l'administrateur de l'EPA, Andrew Wheeler.

 

 

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