« Nous sommes heureux de voir que l’enjeu de la compétitivité de notre secteur est pris au sérieux par le gouvernement, en particulier après l’année difficile que nous venons de traverser. Nous espérons que les travaux qui seront menés permettront de mettre en lumière l’impact de la réglementation environnementale et des programmes agroenvironnementaux sur notre compétitivité. Ces aspects sont essentiels pour l’atteinte de conclusions rigoureuses », déclare M. Christian Overbeek, président des PGQ.
Les Producteurs de grains du Québec (PGQ) se sont réjouis par voie de communiqué du dévoilement, par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), d’un mandat visant la réalisation d’une étude de la compétitivité de la production de grains au Québec. Selon la compréhension des PGQ, l’étude en question vise à dresser un portrait global de la compétitivité du secteur, en insistant sur la comparaison de l’environnement d’affaires de la production de grains québécoise avec ses principaux concurrents américains, européens et des autres provinces canadiennes. Par cette annonce, le gouvernement du Québec amorce donc la concrétisation d’une de ses promesses électorales prise en faveur du secteur des grains québécois.
Le mandat dévoilé par le gouvernement du Québec est disponible à cette adresse :
Un écart de 105 000 $ par ferme par rapport aux américains.
Les Producteurs de grains du Québec (PGQ) rappelle qu’en 2018, les producteurs de grains québécois subissaient un écart compétitif évalué à 105 000 $ par ferme par rapport à leurs concurrents américains. Lors des dernières élections québécoises, le parti formant aujourd’hui le gouvernement s’était engagé à agir à propos de l’enjeu de la compétitivité du secteur des grains. Cet engagement donnait suite aux demandes des PGQ, portant notamment sur l’amélioration des programmes de sécurité du revenu et la bonification du soutien en agroenvironnement.