Site icon LA VIE AGRICOLE / LVATV.CA

Les usines d’abattage et de découpe de porcs d’Olymel ont retrouvé plus de 95 % de leurs capacités

La direction d’Olymel a annoncé que plus de 800 employés de ses usines d’abattage et de découpe de porcs de Yamachiche, en Mauricie, de St-Esprit dans Lanaudière et d’Ange-Gardien, en Montérégie ont accepté, sur une base volontaire, d’effectuer des quarts de travail en temps supplémentaire le samedi 30 mai afin de réduire le nombre de porcs en attente et éviter des abattages humanitaires. 

En raison des impacts de la COVID-19 sur les activités du secteur de la transformation

alimentaire, notamment les ralentissements dus à l’insuffisance des effectifs et à la fermeture temporaire de son usine de Yamachiche, ainsi que de la réduction des capacités d’autres abattoirs, le nombre de porcs en attente n’a jamais été aussi élevé au Québec, dépassant le chiffre de 100 000 têtes. La fermeture de nombreux abattoirs aux États-Unis a également privé Olymel d’un débouché qui lui aurait permis de livrer à

des usines américaines de grande capacité, les surplus de porcs en attente au Québec et en Ontario. De nombreux autres employés des établissements d’Olymel à St-Hyacinthe, d’Agromex à St-Jean-sur- Richelieu et à Sherrington ont prêter main forte à cet effort de réduction des porcs en attente et à leurs collègues des trois établissements d’abattage et de découpe impliqués.

Au cours des deux derniers mois et dans le pic de la pandémie actuelle, Olymel n’était pas en mesure de réunir les compétences requises pour des quarts d’abattage supplémentaires en raison des absences d’employés pour des motifs liés soit à la confirmation de cas de coronavirus, au retrait préventif d’autres employés, à la cessation du transport interrégional ou encore, à la fermeture des écoles.

Olymel a depuis le début de la pandémie appliqué des mesures sanitaires importantes visant à prévenir la propagation du virus pour mieux protéger la santé de ses travailleurs dans tous ses établissements. Après des ralentissements et interruptions, les usines d’abattage et de découpe de porcs d’Olymel au Québec ont maintenant retrouvé plus de 95 % de leurs capacités d’abattage.

UNE COOPÉRATION ESSENTIELLE AU PROFIT DES PLUS DÉMUNIS

En plus de réduire le nombre de porcs en attente, de soulager les éleveurs et d’éviter l’abattage humanitaire, la direction d’Olymel, les employés volontaires et leurs représentants syndicaux ont tenu à rendre cette journée encore plus utile. Cette journée du 30 mai avait donc également pour objectif de lever des fonds contribuant à aider les personnes démunies et les organisations régionales qui leur viennent en aide.

Les deux volets philanthropiques de cette journée sont les suivants :

 

 

 

Quitter la version mobile