Le mémoire d’Agropur déposé à la Régie des marchés agricoles et agroalimentaires dans le cadre de l’exercice d’Évaluation périodique des interventions de Producteurs de lait du Québec ( PLQ) dans l’administration du plan conjoint rappelle que « la majorité des points soulevés par Agropur lors de l’évaluation périodique de 2015, et celle de 2009, demeurent tout à fait d’actualité».
Mais la coopérative de 2800 membres, 3200 employés et 11 usines ( transformant 50 % du lait du Québec) exprime dans son mémoire : « L’Industrie n’a pas une vision claire de son avenir. La pression exercée par les récents accords de commerce international est sans précédent. L’accès aux produits étrangers de plus de 15 % du marché canadien, lorsqu’on inclut les accès accordés sous l’OMC, les limites à l’exportation consenties par le gouvernement canadien dans l’accord Canada, États-Unis,Mexique, et les changements imposés par l’élimination de la classe 7 ne sont que quelques-uns des enjeux dont l’industrie n’a pas encore mesuré toutes les implications».
«Le système laitier est maintenant sous une énorme pression extrême, et les transformateurs se retrouvent coincés entre les demandes, légitimes, d’une production laitière rentable et des détaillants contrôlant le marché», écrit Dominique Benoit, Vice-président Affaires institutionnelles et communications de la coopérative Agropur.
Il conclut : « Un sommet laitier est urgent. Un sommet où tous les intervenants pourraient essayer de trouver des réponses aux questions pour lesquelles nous n’avons actuellement aucune réponse, et identifier des solutions potentielles à la pérennité du secteur laitier».