Le quotidien Ouest-France publie un article aujourd’hui faisant état de la première mise à mort d’une vache en février dernier dans une ferme en Loire-Atlantique en France, un abattage considéré moins stressant pour l’animal.
L’abattage a été réalisé dans une remorque-caisson de l’association AALVie ( Abattage des animaux sur leur lieu de vie). L’objectif était que l’animal ait une fin de vie moins stressante que lorsqu’il doit être transporté à l’abattoir.
«Dans une case aménagée pour la contention, à côté de ses congénères et en présence de l’éleveur, la vache reçoit sur le front le coup de matador qui l’étourdit par un opérateur habilité. Elle est alors soulevée jusqu’à une remorque-caisson où elle est saignée, puis emmenée en une heure maximum jusqu’à un outil de mise en carcasse», écrit Ouest-France.
Ce style d’abattage est dans la mouvance de l’agriculture de proximité qui a pris des gallons au fil des derniers mois. Il s’agit d’un projet de 7 millions d’euros incluant les lieux de découpe et une dizaine de caissons mobiles qui peuvent se déplacer dans un rayon de 60 kilomètres. Le projet vise l’abattage de 4500 têtes par an dans la région Loire-Atlantique.
L’abattage à la ferme étant encore interdit en France, il semble que cette opération ait été suivie de près par l’État français à titre de projet pilote.