(LVA) À la ferme des Moissons, deux jeunes trentenaires Simon et Étienne Lavoie nous ont fait visiter leurs installations à L’Isle-Verte. Yannick Patelli, éditeur de La Vie agricole et le conseiller de chez Bélisle, Jean Ouellet les ont rencontrés au cours de l’été.
Avec un cheptel de 1800 têtes, les deux jeunes producteurs suivent les voies habituelles d’abattage, mais ont le souci de se démarquer et tendent vers la vente de proximité.
Faire de l’argent lorsqu’on vend aux gros abattoirs est-ce possible ?
Ils disent ne pas faire de gros profits lorsqu’ils vendent dans la chaine traditionnelle par contre ils nous ont déclaré que l’impact de la COVID a entraîné de grosses commandes en vente directe. Simon et Étienne Lavoie font ainsi la démonstration qu’on peut être un gros producteur et soucieux de l’agriculture de proximité : «La majorité de nos fournisseurs pour la litière, les aliments, c’est du Québec» nous dit Étienne Lavoie.
Et ils ont aussi décidé de faire transformer certaines bêtes à proximité et ont ouvert une boucherie pour la vente directe.
Les soutiens financiers sont-ils bons ?
«Si on veut avoir une agriculture en santé, il faudrait avoir un peu plus de soutiens de tous les ministères confondus pour encourager la relève», précise Étienne Lavoie.
«Ça va prendre plus d’abattoirs et de centres de découpe au Québec», de compléter son frère Simon Lavoie.
La relève ça se prépare tôt !
Les très jeunes enfants en bas âge de la famille Lavoie ont suivi le tournage et nous ont confié que d’ores et déjà ils se voient comme la relève. Preuve est faite que la passion en agriculture c’est dès les premiers pas.