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L’agriculteur des temps modernes

Il est loin le temps des charrues et des coupes de foin à la main. L’agriculture a évolué tout comme la société qui en demande toujours plus. L’agriculteur moderne a besoin de connaissances, il a besoin de conseils, il a besoin de l’expérience des autres agriculteurs qui ont organisé la parade. Jean Marc Chaput disait : ‘’Il y en a qui organisent des parades, il y en a qui regardent la parade et il y a les autres qui ne savent même pas qu’il y a une parade’’.

Dans le monde de l’agriculture, nos travailleurs et travailleuses doivent toujours avoir les mêmes contraintes de temps, mais le modernisme et les nouvelles connaissances facilitent leur travail. La complexité des nouvelles semences, l’optimisation des récoltes, la préparation des sols sont autant de nouvelles données souvent apportées à la ferme par la nouvelle génération d’agriculteurs et d’agricultrices.

Nous sommes loin des petits agriculteurs qui se contentaient de peu. Les fermes deviennent gigantesques, les terres louées pour maximiser les résultats sont chose courante. Les nouveaux marchés souvent entrainent, de nouveaux besoins, de nouveaux procédés, et des marchés jusque-là jamais exploités.

Les fermes se spécialisent, elles s’identifient, elles se regroupent afin de faire front commun. Les compagnies spécialisées apportent leur aide. Elles ont désormais des agronomes qui étudient leurs terres, font des analyses, des recommandations et elles apportent désormais des solutions afin de rentabiliser davantage les terres en exploitation. Une terre a besoin de se renouveler, alors les agronomes suggèrent des plans de rotation avec les semences appropriées. Les compagnies, elles-mêmes développent de nouveaux composés, proposent de nouvelles solutions et accompagnent l’agriculteur ou l’agricultrice vers l’optimisation des parcelles de terrains.

Les fermes occupent le territoire de façon à nourrir la population qui les entoure. Elles doivent subir les affres de ces citadins qui recherchent la vie tranquille des banlieues sans avoir les inconvénients passagers qu’impose la vie agricole. Plus de vaches veut dire plus de champs nourriciers, plus de camions qui récoltent le lait, plus de besoins en engrais naturel donc plus d’odeurs séquentielles. Il faudrait se faire un devoir d’examiner une ferme et de constater le travail récurent de l’agriculteur qui occupe ce territoire. Nous y verrions un travail quotidien, un va-et-vient de machinerie, une petite ou grande industrie en plein développement. Vous y verriez des champs se métamorphoser, se verdir, s’enrichir de vie et d’espoir.

Mais, par temps de canicule, vous pourriez aussi sentir la peur, le désarroi, l’angoisse. La vie à la ferme est fragile et demandante, et souvent sans équivoque. Il y a les années de vache grasse et celle de vache maigre, il y a l’euphorie des grandes récoltes ou les résultats anémiques qui viendront freiner les espoirs.

Être cultivateur ou agricultrice, c’est comme être pêcheur, il faut connaître la pêche ou suivre les conseils d’un expert. Les résultats pourront être spectaculaires ou médiocres, la faute incombe uniquement au pêcheur qui n’a pas su écouter les conseils et consignes.

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