Ce matin, le ministère de l’Économie et de l’Innovation, par l’intermédiaire d’Investissement Québec, a accordé une aide financière de 30 millions de dollars à l’entreprise Les productions horticoles Demers pour la construction, au coût de 69,9 millions de dollars, d’un complexe de serres à Lévis. Ce projet générera à terme plus de 150 emplois précise le communiqué obtenu par La Vie agricole. La contribution est versée sous forme de prêts remboursables avec intérêts et de capitaux propres. Le ministre de l’Agriculture du Québec a déclaré sa fierté d’un nouveau pas vers l’autonomie alimentaire.
« Ce projet contribue à notre objectif de doubler la superficie de culture en serre d’ici 2025 afin de permettre aux Québécois d’avoir accès à des fruits et légumes frais toute l’année et à un juste coût. La construction de serres est un moyen efficace d’accroître notre autonomie alimentaire, une priorité du gouvernement du Québec, et d’offrir des produits maraîchers locaux de qualité, cultivés dans une perspective de développement durable. Notre gouvernement appuie le développement serricole au Québec grâce à la Stratégie de croissance des serres, dévoilée le 27 novembre 2020. », a déclaré André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec
De plus, une fois le complexe de serres en activité, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation versera une subvention pouvant atteindre 23,1 millions de dollars sous la forme d’un rabais d’électricité pour la période de 2022 à 2030.
D’une superficie de quinze hectares, ce nouveau complexe de serres à la fine pointe de la technologie servira à la production de légumes à l’année, dont des tomates, des concombres, des poivrons et des aubergines. Sa mise en activité est prévue à l’automne 2021.
« En plus de générer des retombées économiques considérables, le projet de l’entreprise Les productions horticoles Demers diminuera notre dépendance aux importations de légumes frais. Cet appui financier viendra certainement consolider nos efforts visant à favoriser la production locale et l’achat québécois au sein du secteur bioalimentaire. », a ajouté Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.