Le Cégep de Sainte-Foy est fier d’annoncer l’obtention d’un financement du programme NovaScience pour un projet novateur qui marie l’intelligence artificielle et le traitement de données massives à l’enseignement des sciences de la vie. Ce projet ambitieux permettra notamment à plus de 100 enseignants et enseignantes et 1300 étudiants et étudiantes en Science de la nature et en Techniques de l’informatique – Programmation Web, mobile et jeux vidéo, de se former sur ces nouvelles technologies, tout en considérant leurs enjeux éthiques, sociétaux et environnementaux. Cette initiative inédite mettra en lumière l’enseignement des nouvelles technologies au Cégep de Sainte-Foy, tout en lui offrant une belle visibilité localement et à travers la province.
Une équipe qualifiée aux expertises multiples
L’équipe du projet est composée de quatre professeurs du Cégep de Sainte-Foy: Guillaume Simard (professeur d’informatique), Jonathan Pellicelli (professeur de chimie), Olivier D’Amours (professeur de biologie) et Catherine Boileau (professeure d’informatique). L’expertise solide et diversifiée du corps professoral est un atout majeur pour la réalisation de ce projet d’envergure. Certains membres de l’équipe ont d’ailleurs acquis récemment une expérience significative dans la cueillette et le traitement de données environnementales. L’équipe enseignante s’investira à raison d’une journée par semaine, pour une durée de deux ans, afin de se former aux différents outils liés à l’intelligence artificielle et aux données massives, de créer des liens avec divers centres de recherche et de mieux outiller la communauté collégiale.
Le Centre d’enseignement et de recherche en foresterie (CERFO) affilié au Cégep est le partenaire principal du projet, avec la contribution de deux de ses chercheurs: Marc-Antoine Genest (spécialiste de la vision par ordinateur et IA) et Samuel Roy-Tardif (directeur environnement forestier du CERFO). En plus d’utiliser intensivement les outils de l’intelligence artificielle depuis plusieurs années, le Centre de recherche se spécialise depuis 40 ans dans les domaines des sciences de la vie, ce qui en fait un allié de taille.
Retombées potentielles et pérennité du projet
Le projet englobe divers domaines tels que la santé environnementale, la bio-informatique, la bioécologie, la biochimie et la pollution atmosphérique. L’utilisation de données réelles bonifiera l’expérimentation, tout en amenant la communauté étudiante à s’investir dans des activités concrètes. Au Cégep, plusieurs conférences sont prévues ainsi que des projets d’intégration qui toucheront jusqu’à 400 étudiants et étudiantes. Les activités de portes ouvertes du Cégep permettront également de présenter les travaux à plusieurs centaines de personnes. Sans oublier le matériel pédagogique développé pour les cours, qui pourra être valorisé durant plusieurs années. Le projet rayonnera à l’externe en plus de devenir pérenne, grâce au site qui sera mis en place, aux articles qui seront publiés ainsi qu’aux capsules vidéo et conférences qui sont prévues.
Ce projet audacieux a pu voir le jour grâce aux généreux financements du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (160 000 $) et du CERFO (40 000 $).
Des réalisations marquantes avec le programme NovaScience
De 2020 à 2022, le Cégep de Sainte-Foy avait déjà pris part au programme NovaScience avec une initiative novatrice axée sur l’analyse de la qualité de l’air. Ce projet interdisciplinaire, dirigé par Guillaume Simard (enseignant en informatique), aussi présent pour cette seconde édition, et Jérémie Barabé (enseignant en chimie), visait à jumeler les disciplines des sciences et de l’informatique afin de créer et d’utiliser des stations d’analyse de la qualité de l’air et de contribuer au réseau de surveillance citoyen de la pollution atmosphérique.
De nombreux étudiants et étudiantes du Cégep ont activement participé à ce projet en installant des stations d’analyse de la qualité de l’air, en analysant les données collectées et en produisant des communications scientifiques. Parallèlement, ils et elles ont aussi sensibilisé les jeunes du secondaire aux enjeux de santé liés à la pollution atmosphérique.
En mai 2022, lors du 89e congrès de l’ACFAS, Guillaume Simard et Jérémie Barabé ont présenté leur projet et les résultats de leurs recherches à la communauté de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (ACFAS). Découvrez l’ampleur et la pertinence de ce projet en visionnant leur présentation intitulée « L’analyse de la qualité de l’air au coeur de l’apprentissage ».