L’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) est fier d’annoncer la nomination de Madame Bénédicte Lucazeau à tire de gestionnaire du complexe équin, au campus de La Pocatière. Depuis son arrivée, elle a pu constater combien l’équipe du complexe est dédiée au bien-être des animaux et est prête à relever les prochains défis qui s’annoncent. Nous tenions à vous présenter cette nomination de haut niveau au sein de notre institut.
Un parcours impressionnant
Véritable passionnée des animaux et notamment des chevaux, elle commença son apprentissage en montant à cheval dès l’âge de douze ans, puis de fil en aiguille elle a oeuvré dans le monde équin, en commençant par le métier de palefrenière, puis d’écuyère jusqu’au dressage, aux différents types de discipline de randonnée et de jeux afin de financer ses études en ostéopathie équine. Après quelques années qui l’avaient menée à d’autres expériences professionnelles, elle décida de vivre de sa passion, soit le soin et le bien-être des chevaux via l’ostéopathie. C’est en Angleterre qu’elle alla chercher ce champ d’expertise pour ensuite fonder sa propre entreprise. Ainsi, après plus de 20 ans de pratique, ce sont plus de 40 000 chevaux qu’elle a pu soigner, notamment des chevaux athlètes, mais aussi des chevaux de course et des poulains.
Inspirée par les soins offerts aux humains, elle combine l’ostéopathie et la massothérapie pour rendre les soins aux chevaux plus confortables autant du point de vue physique que mental. Pendant douze ans, elle a formé des équipes de professionnels et son école en massothérapie équine est devenu une référence en France. À la suite d’une maîtrise en conseil et formation de l’Université de Rouen, elle décide de parfaire ses connaissances avec un doctorat en technologie éducative qui l’amène à l’Université Laval, à Québec.
En symbiose avec le cheval
Intéressée par la pédagogie, ses études doctorales l’amènent à effectuer un stage à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, à La Pocatière. Le déclic s’opère alors, une symbiose entre ses connaissances et le milieu équin qu’elle redécouvre. Ainsi après son stage elle décide de postuler à l’ITAQ où le mandat et les responsabilités proposés lui paraissaient une évidence.
Depuis son arrivée en décembre dernier, elle a déjà sur sa table de travail des objectifs pour agir sur le bien-être du cheptel, pour développer et innover. « L’équipe en place est impliquée et est sensible à améliorer le travail sur le terrain. Je veux améliorer les communications, démontrer les belles choses qui se font et mettre de l’avant la belle énergie. », affirme Mme Lucazeau. Ses prochains projets porteront sur le bien-être des chevaux et l’évaluation de chacune des pratiques professionnelles dans l’intérêt de ces animaux. De la propreté du boxe, en passant par le nombre de sorties par jour, de qualité du foin et au travail effectué dans le cadre de la formation en Techniques équines, lors des formations continues en massothérapie équine ou encore le désir de porter une réflexion continuelle est son principal défi.