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On ne peut pas éliminer le glyphosate dans le contexte actuel selon la chercheure Claudia Sheedy

(LVA) Claudia Sheedy, chercheuse scientifique à Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) au Centre de recherche et de développement de Lethbridge en Alberta était de passage à Québec au studio de LVATV.CA le 11 avril en matinée. Elle a expliqué le fonctionnement du bio-épurateur qui empêche jusqu’à 70 % de la contamination de l’eau par les pesticides. Une révolution pour contrer notamment les impacts du glyphosate dans les terres agricoles.

Ce projet est en train de se mettre en place à la grandeur du Canada, d’un océan à l’autre, nous a-t-elle confié. Pour Mme Sheedy, le changement viendra par la technologie.

Le discours actuel  très vindicatif envers les pesticides et notamment le glyphosate est inquiétant pour les producteurs selon Mme Sheedy mais elle estime qu’il y a des solutions : « Je ne pense pas qu’on a toutes les solutions. Par contre l’être humain est très innovateur alors j’ai confiance qu’on va trouver des solutions (…) ça affecterait la majorité des producteurs s’il y avait des changements à la réglementation. (…) Je pense qu’on peut trouver des solutions. Le bio-épurateur en est un parmi d’autres».

Mme Sheedy pense qu’il est plus logique de trouver des solutions pour éliminer le glyphosate après son utilisation plutôt que d’éliminer le glyphosate : « Je pense que c’est plus logique dans le contexte actuel.»

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