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Pénurie de vétérinaires : le ministre Lamontagne doit agir, selon Paule Robitaille

Le manque de vétérinaires sur les fermes et dans les abattoirs est bien réel. Il y a pénurie; c’est ce que confirme autant Paule Robitaille, critique en agriculture du Parti libéral du Québec (PLQ) que Dr Gaston Rioux, président de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ). Pour la députée libérale, il est temps que le ministre de l’Agriculture André Lamontagne agisse!

Au niveau des solutions, Paule Robitaille s’interroge sur le rôle que pourraient jouer les techniciens vétérinaires pour sortie de l’impasse et sur les possibilités au Québec de sous-contracter des vétérinaires privés sur le modèle ontarien.

Elle rappelle que certains dans le milieu alarment de la situation depuis trois. Elle s’étonne que l’on se retrouve alors face à cette réalité.

Le gouvernement de Legault devra se réconcilier avec l’immigration

Concernant le discours anti-immigration du gouvernement caquiste, elle souligne que « la main-d’œuvre étrangère est essentielle et qu’il y a chaos au sein du ministère de l’Immigration». Au même titre que nous allons chercher des infirmières à l’étranger, peut-on faire de même avec les vétérinaires, s’interroge-t-elle. Il va falloir que le gouvernement actuel se réconcilie avec l’immigration, dit-elle.

Pour le Dr Gaston Rioux, il y a des changements réglementaires qui trainent au niveau des offices des professions et du gouvernement. Il voit par contre des solutions notamment dans la télémédecine qui est pour lui une piste de solution.

« Depuis un an il y a un moratoire décrété par le gouvernement du Québec sur les nouvelles constructions universitaires et on ne peut pas agrandir », déplore le Dr Rioux. Il réclame que le projet à Rimouski d’un projet de campus satellite de l’Université de Montréal, auquel appartient l’école vétérinaire de Saint-Hyacinthe, soit accepté : « Malheureusement on est encore en attente d’une réponse positive du gouvernement du Québec», dit-il.

Pour Michel Saint-Pierre, coprésident de l’Institut Jean-Garon, et co-animateur de la Quotidienne, il a manqué assurément de synergie et d’échanges pour que l’on connaisse cette situation qui était prévisible.

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